Brouillage des ondes : les Associations de presse annoncent une nouvelle démarche…

Réunies à la maison de la presse ce jeudi 08 avril 2024, les Associations de presse et le syndicat ont annoncé qu’une lettre de demande d’audience va être adressée au président de la transition le général Mamadi Doumbouya. Objectif, lui exposé les difficultés que traversent les entreprises de presse et leurs employés, depuis des mois à cause du brouillage des ondes et du retrait des chaînes dans certains bouquets de télévision. 

Aboubacar Camara, le président du conseil d’administration de la maison de la presse à l’initiative de la rencontre dite « unité d’action de la presse », a justifié la demande de rencontrer le président de la transition, par le fait que les autres démarches n’ont pas abouties

« C’est pourquoi à l’unanimité aujourd’hui, les associations de presse réunies à cette réunion, ont décidé de porter le curseur un peu plus haut. C’est-à-dire de demander officiellement une rencontre avec le Général Mamadi Doumbouya à l’effet justement de venir discuter de vive voix les problèmes qui assaillent la presse (…). Donc, aujourd’hui il y’a un problème qui est posé, nous n’arrivons pas à trouver la solution et nous osons croire d’ailleurs c’est ma position, je pense que le président n’a peut-être pas tous les éléments et tous les contours de la problématique qui est posée depuis un certain temps », a-t-il déclaré.

Nous pensons que le président est un homme attaché à la liberté de la presse, et dans ce sens, il va très vite nous recevoir pour que nous puissions avant le 3 mai qui arrive, de façon rapide, nous retrouver afin de gérer ce problème

Le président du conseil d’administration  de la maison de la presse souhaite que la rencontre avec le président de la transition, se tienne avant le 3 mai prochain, journée internationale de la liberté de la presse.

« Nous pensons que l’intérêt qu’il a toujours prouvé devant la presse, parce qu’il y’a eu des actions qui ont été quand même posées, il faut le reconnaître. La maison de la presse où nous sommes, a été donnée en parti par le président de la transition (…) Vous savez nous nous acheminons vers le 3 mai, c’est quand même la journée internationale de la liberté de la presse. C’est une journée au cours de la quelle les pouvoirs publiques, les citoyens et entités politiques sont sensibilisés sur le respect de la liberté de la presse. Nous nous pensons que le président est un homme attaché à la liberté de la presse, et dans ce sens, il va très vite nous recevoir pour que nous puissions avant le 3 mai qui arrive, de façon rapide, nous retrouver afin de gérer ce problème », a fait savoir Aboubacar Camara.

Amadou Diawo Barry pour Actuguinee.org 

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