Bossou : l’institut de recherche environnementale de Bossou incendié et vandalisé par des populations en colère

il y a 2 heures 24
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Hier vendredi, 20 septembre 2024, les jeunes en colère contre l’assassinat d’une fillette de huit mois se sont attaqués à l’institut environnemental de Bossou en incendiant le bâtiment où résident les Japonais, les étudiants étrangers et guinéens. La colère a poussé la population à faire sortir des documents et du matériel essentiel de ce grand Institut de recherche pour les brûler. Nous avons interrogé le docteur Paul Lamah, directeur général de l’Institut environnemental de Bossou, le même soir, sur l’étendue des dommages matériels enregistrés. Pour lui, « le premier dégât qui m’a beaucoup meurtri le cœur, c’est la perte en vie humaine. La petite fille a perdu la vie, ce qui constitue déjà un dégât irréparable.

Ensuite, je déplore beaucoup le vandalisme de la population qui s’est attaquée au bâtiment où logent les Japonais, les étudiants et les étrangers. Ils ont brûlé le bâtiment avec tout son contenu.

 

Tout le contenu du bâtiment est parti en fumée. Les bagages des Japonais, les matelas des étrangers et des étudiants ainsi que les installations, tout est parti en fumée. Rien n’est récupérable dans ce bâtiment là.

Dans le second lieu où nous avons nos bureaux, ils ont saccagé les portes. Les portes en fer ont été enlevées, coupées en morceaux. Les filtres cassés, d’autres enlevés. Nos documents, nos ordinateurs, ils les ont tous cassé.

Le laboratoire a été saccagé depuis la Direction générale jusqu’au dernier bureau. Mon logement n’a pas été épargné. Ils ont pris nos effets au bureau où il y a un écran 21 et d’autres choses ont été emportées.

Ils ont coupé les fauteuils, saccagé la salle de réunion avec son équipement. Dans le nouveau bâtiment en chantier que je suis en train de construire, ils ont cassé les portes. Il y avait 85 sacs de ciment qu’ils ont éventré avec la machette. Ils ont emporté beaucoup de biens avec eux. Nous sommes en train de construire pour augmenter la capacité d’accueil des étrangers. L’argent destiné pour cela était chez moi. Ils l’ont pris. Les caméras trappes et les drones ont aussi été détruits par les vandales.

De même, les 200 ouvrages scientifiques de notre bibliothèque ont été incendiés par la population en colère», a-t-il dit.

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