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(Bruxelles) L’histoire se passe dans la forêt, les personnages sont des animaux, bons et méchants, autoritaires et serviteurs.
Le personnage principal se trouve être Ada, la Luberne Tigrée, petite fille du puissant Tigre, abusée par le plus proche serviteur de son grand-père père, présenté comme le rhinocéros.
L’auteur du crime sera sévèrement puni par la cour royale pour servir d’exemple aux potentiels candidats d’abus sur les enfants.
Métaphore et personnification, simplicité d’un style pour enfants et adultes sont présentes dans l’écriture.
C’est donc l’histoire que raconte dans son premier ouvrage « Ada, la Luberne Tigrée » de Adama Rachel Camara.
Une fable illustrée de ‘‘Baobab Éditions’‘, qui évoque un crucial problème de la société: l’abus sur les enfants, le silence des adultes et les séquelles sur les victimes.
L’ouvrage a-t-il un lien avec la vie personnelle de son auteure ?
Pourquoi autant de simultides dans les choix des noms et des titres mis en scène ?
La réponse sera donnée le 30 mai 2024 à la bibliothèque communale d’Eupen en Belgique où Rachel Camara expliquera au public les motivations de son inspiration et son engagement pour la protection de l’enfance.
L’ouvrage traduit en allemand et bientôt dans d’autres langues est destiné dans un format illustré aux enfants. Il interpelle aussi les adultes sur plusieurs phénomènes de la société : les abus sur mineure, la protection de l’environnement, la probité morale.
L’auteure a rencontré des autorités belges pour leur exposer les motifs de son engagement. Elle en appelle à la conscience collective et aux actions politiques et législatives pour combattre efficacement le phénomène et protéger les enfants.
Adama Rachel Camara est femme d’affaires Belgo-Guinéenne.
Elle a étudié les sciences sociales et a exercé en Angleterre et en Belgique dans le secteur des finances.
Elle rêve d’un monde où les enfants vivront épanouis sous la protection de la société contre toutes les formes d’abus.
- Entretien avec Adama Rachel Camara:
Lexpress24: Pourquoi avoir choisi le monde animal pour raconter l’histoire ?
Rachel Camara: L’animal est ludique pour l’esprit des enfants. Mettre les animaux qu’ils trouvent amusants en scène est un excellent moyen de transmettre un message aussi delicat, des valeurs à la manière des fables de la Fontaine
D’où est inspiré le titre de l’ouvrage ?
Ce titre est inspiré de mes origines multiculturelles à bien des égards. Mes parents viennent de différents pays par exemple.(ndlr Guinée et Sénégal). Ce titre souligne la mixité socio-culturelle du monde dans lequel nous vivons.
Comment expliquez-vous la persistance du phénomène des abus sur les enfants malgré les initiatives mondiales de lutte contre le phénomène ?
Il faut dire que toutes ces initiatives portent beaucoup de fruits, ce qui me donne d’ailleurs le courage de partager mon expérience. Mais il faut également souligner qu’il y a encore beaucoup à faire parce que vu que ça se passe plus dans le cercle familial, la tendance est d’étouffer l’affaire dans l’œuf pour sauver l’honneur de la famille. Aussi les victimes, dans la crainte d’être ou critiquées par la société, s’abstiennent-elles de rapporter ce qui leur est arrivé. Parfois, la menace venant de la part des auteurs de ces actes développe chez les victimes le choix du silence. Ce qui rend la problématique difficile à combattre.
Avec lexpress24.lu