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Les mouvements de soutien se créent. Des voix s’élèvent pour encourager le président de la transition à se porter candidat à l’élection présidentielle prévue à la fin de la transition alors que la charte de la transition le lui interdit. C’est pourquoi, pour le coordinateur national du Forum des Forces Sociales de Guinée, ce sont ces voix qui constituent des menaces à l’ordre public.
« Ceux qui sont des menaces aujourd’hui à l’ordre public, ce sont ceux qui appellent à la violation de la charte de la transition, à la violation de la parole donnée du président de la transition, ce sont ceux qui disent qu’en Guinée l’engagement ne vaut rien. Ce sont eux les fauteurs de trouble », a-t-il affirmé.
L’activiste et ses compagnons de lutte promettent de se battre du mieux qu’ils peuvent pour empêcher ces soutiens de la junte de prospérer dans leur lutte.
« C’est à cela que nous allons nous atteler. Nous allons engager des juristes. Et d’ailleurs, je profite pour faire appel à tout juriste, tout guinéen qui a la possibilité de nous accompagner à saisir les juridictions nationales et internationales pour mettre devant leur responsabilité ceux qui se transforment en fauteurs de trouble à l’ordre public, ceux qui nous amènent à répéter les raisons pour lesquelles des Guinéens ont été massacrés, violés et violentés au stade du 28 septembre en 2009. Chose que nous ne souhaitons pas et n’accepterons pas que ça se répète », a indiqué le coordinateur national du FFSG.
Au-delà des actions de la société civile, Abdoul Sacko souhaite que la justice interpelle les gens qui excellent dans le culte de la personnalité pour éviter que le scénario du 28 septembre 2009 ne se redite.
Sékou Diatéya