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Alors que le Secrétaire général du Syndicat des professionnels de la presse était en audition devant un juge d’instruction ce lundi 22 janvier 2024, le ministre de la Justice effectuait une visite au Tribunal de première instance (TPI) de Dixinn. Interpellé sur son cas par les journalistes, Charles Wright a sèchement répliqué qu’en sa qualité de ministre de la Justice, il ne s’en mêlera pas et n’entend point s’immiscer dans le judiciaire. Guinéennews vous propose ci-dessous ce qu’il a déclaré à la presse ce lundi à la fin de sa visite de cette juridiction :
« Quel est l’intérêt pour l’État de créer un conflit avec la presse ? On ne peut pas faire de l’État, son adversaire. Qui est venu frapper à ma porte pour dire qu’on veut voir le ministre de la Justice ? Personne ! Pour tout débat autour de la presse, j’ai dit au Secrétaire général du syndicat de la presse que le minimum que l’on puisse accorder, c’est le respect dû à la justice quelles que soient les raisons. Le respect envers la justice est non négociable. Je ne fais pas partie du judiciaire, c’est pourquoi je ne parlerai pas de ce dossier… Personne n’a le monopole du désordre dans un État, quelle que soit la profession qu’il exerce. Personne ne peut prétendre mettre la pression sur la justice pour qu’elle fasse ce que vous estimez juste. Ce n’est pas possible. Moi, j’ai eu des heures de débat serein avec Pendessa en tant que ministre des Droits de l’homme, je lui ai prodigué des conseils. Je ne m’immiscerai jamais dans le judiciaire, les magistrats décideront de ce qui est conforme à la loi. Monsieur Pendessa a un avocat qui examine son dossier avec des magistrats. Moi, en tant que ministre de la Justice, je ne m’immisce pas…», a-t-il commenté.