Violence en Prison : les minorités sexuelles et de genre prises à partie (rapport)

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La violence entre prisonniers est un problème endémique dans les établissements pénitentiaires guinéens. La situation des minorités sexuelles et de genre incarcérées est particulièrement alarmante.

Selon le rapport de l’ambassade des USA en Guinée sur la situation des droits de l’Homme en Guinée au cours de l’année 2023, les lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres, queers et intersexes (LGBTQI+) sont fréquemment ciblés par des agresseurs au sein des prisons.
« Les personnes transgenres subissent des violences et des viols de la part de leurs codétenus et même des gardiens, une situation exacerbée par leur détention dans des cellules surpeuplées correspondant au sexe assigné à la naissance », souligne l’Ambassade des États-Unis en Guinée dans son rapport publié le mardi 4 juin 2024.

Les femmes transgenres sont particulièrement vulnérables. Détenues dans des établissements réservés aux hommes, elles font face à des niveaux de violence physique et sexuelle accrus. Les témoignages recueillis par diverses ONG et organismes de défense des droits humains révèlent un tableau sombre de brutalités répétées.

Ce rapport de l’ambassade des États-Unis en Guinée met en lumière ces pratiques inquiétantes, soulignant la nécessité d’une intervention urgente. Les conditions de détention inhumaines, combinées à l’absence de protections spécifiques pour les personnes LGBTQI+, créent un environnement où les abus sont monnaies courantes et rarement punis.

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