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L’ONG international l’a affirmé dans son rapport sur la situation actuelle des droits humains en Guinée, publié mercredi 15 mai 2024.
« Depuis 2019, il y a eu peu de condamnations de membres des forces de défense et de sécurité pour usage illégal de la force. Plusieurs procédures judiciaires ont été annoncées ou effectivement engagées par le CNRD, mais peu d’informations publiques sont disponibles sur leur évolution, et elles concernent principalement des cas d’homicides illégaux. Ceux qui ont survécu sont généralement privés d’accès à la justice et à la réparation », mentionne le rapport.
Selon Amnesty international, les blessés et les familles des victimes ont très majoritairement renoncé à déposer des plaintes contre leurs bourreaux en raison de leur manque de confiance dans le système judiciaire, de la crainte de représailles ou du manque de moyens financiers pour suivre la procédure.
À ce jour, regrette, la directrice régionale d’Amnesty international pour l’Afrique de l’ouest et du centre, les rassemblements sont toujours illégalement interdits, les forces de défense et de sécurité continuent d’être déployées avec des armes l’étales et des morts et des blessés résultant d’usage illégal de la force continuent d’être recensés par des organisations de la société civile et les médias.
« Les autorités guinéennes doivent garantir les droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique, respecter strictement les principes du droit international sur l’usage de la force et des armes à feu par les forces de l’ordre et veiller à ce que toute personne blessée lors de manifestations soit prise en charge rapidement par les services médicaux, sans condition de paiement des frais médicaux à l’avance », a déclaré Samira Daoud.
Sékou Diatéya Camara