Procès d’Aliou Bah: « les restrictions de ce matin résultent d’une décision de justice visant à … » (PG)

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Le procureur général près la Cour d’appel de Conakry a accordé une interview à la presse dans la soirée de ce mercredi 16 avril 2025 dans les locaux de la Cour d’Appel. Il était question pour Fallou Doumbouya de répondre à ceux qui pensent dans la cité que la salle d’audience a été refusée au public dans la matinée lors du procès du président du parti MoDeL. Le PG s’inscrit en faux et informe que son parquet n’a fait qu’exécuter une décision de la juge relative à l’introduction d’appareils permettant de fixer, de transmettre ou de diffuser des images ou des paroles dans la salle d’audience.

« Il vous souviendra que lors de l’audience du 26 mars et du 9 avril 2025 dans le cadre du cadre de l’examen de la procédure opposant le ministère public à monsieur Mamadou Aliou Bah condamné pour des faits d’offense et de diffamation contre le chef de l’État, la défense et le ministère public ont demandé respectivement d’une part qu’il ait la médiatisation du procès et d’autre part que la Cour ordonne le huis clos. La Cour n’a accédé à aucune de ces demandes. Toutefois, elle a interdit l’accès ou l’introduction d’appareils permettant de fixer, de transmettre, de diffuser des images ou des paroles sur le fondement de l’exposition de l’article 399 du code de procédure pénal. C’est un arrêt avant dire droit insusceptible de voie de recours. Et l’article 41 du code de procédure pénal confère au parquet général près la cour d’appel soit de Kankan ou de Conakry de veiller à l’application stricte des décisions de justice qui ont acquis l’autorité de la chose jugée. C’est à cet effet que nous avons pris des dispositions pour empêcher que des personnes n’introduisent des appareils dans l’enceinte de la salle des audiences », a-t-il précisé.

Pour le magistrat, il n’y a rien d’illégal. Toutefois, il a rassuré quant aux respects des droits du prévenu, car, a-t-il rappelé, la Guinée a souscrit aux instruments juridiques internationaux. Par ailleurs, il dit n’avoir pas apprécié les agissements des avocats de la défense de Aliou Bah.

« Nous avons été très surpris de constater qu’avant même le début de l’audience, certains avocats, ou bien des avocats de la défense, n’ont pas accepté d’être dans la salle afin qu’on discute de façon contradictoire avant de se retirer. Qu’à cela tienne, l’affaire est renvoyée à la date du 22 de ce mois pour la continuation des débats, éventuellement réquisitions et plaidoiries », a ajouté le procureur général près la cour d’appel de Conakry.

Sékou Diatéya

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