Unification du SLECG : Aboubacar Soumah accuse Abdoulaye Camara et Kadiatou Bah de manipulation

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Aboubacar Soumah a réagi à »l’attaque » du siège du SLECG sis à Donka par des cadres du bureau exécutif national et des bureaux communaux, préfectoraux et régionaux, favorables à l’unification de la structure, avant de s’en prendre à leur déclaration qu’il qualifie de nulle et de nul effet, quoique son mandat soit arrivé à expiration.

« Ils sont allés au siège aujourd’hui. J’ai reçu un appel au moment où j’étais en réunion avec les enseignants de Kaloum, comme quoi le groupe là était parti au siège. Ils ont cassé le cadenas qui était là-bas, ils ont fait effraction et ils ont fait une déclaration. Je suis allé avec un huissier nous avons constaté les faits. Cette déclaration ne vient pas du bureau exécutif national du SLECG », a-t-il précisé, peu après la rencontre au siège.

Il accuse le secrétaire général de l’USTG Abdoulaye Camara et son éternelle rivale d’avoir manipulé à dessein des éléments du bureau exécutif national de la faction qu’il dirige.

« Ce sont certains éléments du bureau exécutif qui sont manipulés par le groupe d’Abdoulaye Camara et celui de Kadiatou Bah. Ils ont voulu démobiliser tout le monde et mettre tout le monde dans leur camp. Ça n’a pas marché c’est pour cela ils passent maintenant par ces astuces en faisant les déclarations. Mais cette déclaration est pour moi nulle et de nul effet. Parce que le syndicat c’est la représentativité. Le groupe là est une minorité par rapport aux membres du bureau exécutif. 2 ou 3 personnes du bureau exécutif ne peuvent pas se lever comme ça et faire des déclarations au nom du bureau exécutif. Ça c’est en violation de nos textes », a-t-il lâché.

Et pour les titiller, Aboubacar Soumah laisse entendre qu’il est un respectueux des textes et déclare que ce n’est qu’une minorité qui a agi. « Nous on respecte les textes. Ce n’est pas la majorité. En matière syndicale, c’est la majorité. Donc, il y a des préalables qu’il faut remplir avant de passer au congrès. Personne ne peut nous contraindre, c’est le bureau exécutif sortant qui doit programmer un congrès. Avant le congrès, il faut renouveler le bureau des communes et des préfectures et nous sommes dans cette dynamique là », a-t-il indiqué.

Le syndicaliste n’exclut pas d’intenter une procédure judiciaire contre ceux qui se sont introduits par effraction dans le siège du SLECG.

« On est parti avec un huissier pour constater les faits. Ils sont rentrés par effraction. Ceux qui ont cassé le cadenas et qui sont rentrés dans le bureau par effraction alors que c’est fermé, on va intenter une action en justice contre ceux-ci », a-t-il menacé.

Alhassane Fofana

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