Transition : un référendum en 2025 oui, mais pas toutes les élections, prévient (Gaoual)

il y a 20 heures 47
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« Toutes les élections ne peuvent pas se faire en 2025. Je pense que c’est non, c’est impossible. Ce qui va se faire, dans un premier temps et sur instruction du chef de l’État, avant la fin du premier semestre, c’est l’élection référendaire. »

Cette déclaration a été faite par le ministre porte-parole du gouvernement, Ousmane Gaoual Diallo, à l’occasion d’un dîner de presse qu’il a organisé ce mercredi 29 janvier à Conakry.

« Comme vous le savez, pour le référendum, il faut une loi spécifique qui va organiser le processus. Le fichier qui sera utilisé est actuellement en cours de construction. Il sera issu du Programme National de Recensement Administratif à Vocation d’État Civil (RAVEC), cela ne fait l’objet d’aucun doute. C’est pourquoi nous invitons nos concitoyens à accorder une importance particulière à leur enrôlement, qui est actuellement en cours », a-t-il déclaré.

Et d’enchaîner : « tout le monde va être recensé, et nous allons extraire de cette liste générale la liste électorale. C’est ce qui va se passer. Nous encourageons donc les organisations de la société civile et les acteurs politiques à mener une campagne pour sensibiliser les Guinéens à cette activité. Cela permettra de réduire les sources de tension à l’avenir. »

L’organe de gestion des élections dans la future Constitution

« Il y a un certain nombre de choses qu’on ne peut pas anticiper. On ne peut pas, à ce stade, définir l’organe de gestion des élections dans le pays, alors que la Constitution doit créer cet organe. La Constitution pourrait confier cette mission au ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, ou créer un organe spécifique (…). »

Une fois la Constitution adoptée, a-t-il poursuivi, elle définira les différentes institutions et lois organiques qui en découleront.

 « Si nous adoptons aujourd’hui une loi électorale, un code électoral, dès l’entrée en vigueur de la nouvelle Constitution, cette loi deviendra caduque, car elle repose actuellement sur des textes comme la charte, etc. Nous allons donc élaborer une loi spécifique », a-t-il précisé.

S’agissant du calendrier électoral, le porte-parole du gouvernement souligne  : « si nous parvenons à organiser le référendum en mai, il sera difficile d’enchaîner immédiatement avec l’élection présidentielle, car il faudra d’abord adopter un code électoral, ce qui prend environ trois semaines. Nous serons alors au mois de juin. Il n’est pas possible d’organiser des élections en Guinée en juillet, en août, voire même en septembre. Cela signifie que nous devrons reporter les élections suivantes, qu’il s’agisse de la présidentielle ou d’autres scrutins, à septembre ou octobre, en fonction des dispositions de la Constitution et du chronogramme que l’administration du territoire annoncera. »

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