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La Guinée n’est plus sous sanction de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). L’annonce a été faite en marge d’une session extraordinaire de l’OIF, le 24 septembre 2024. Cette décision suscite des réactions parmi les acteurs politiques guinéens, notamment au sein des Forces vives de Guinée.
Pour Kalémodou Yansané, vice-président du parti de l’UFDG, les sanctions de l’OIF n’ont pas eu d’impact significatif sur le pays dirigé par le général Mamadi Doumbouya. « En tant que Guinéen lambda, je ne vois pas l’incidence d’une sanction quelconque de l’OIF sur la Guinée. Si c’était la Banque mondiale ou le FMI, je pourrais comprendre, car on ressentait les effets », a-t-il souligné.
Pour sa part, l’ancien parti au pouvoir n’a pas souhaité aborder le sujet. Lansana Komara, membre du Bureau politique national, a insisté sur le cas des anciens dignitaires détenus depuis plus de deux ans à la Maison centrale de Conakry. « Ce qui nous intéresse aujourd’hui, c’est vraiment la libération de nos camarades qui sont injustement détenus. Quand nous avons la liberté, nous pouvons nous déterminer sur tout, mais nous ne pouvons pas être enchaînés et parler de quoi que ce soit. »
Après cette levée des sanctions, le général Mamadi Doumbouya est attendu à Paris les 4 et 5 octobre prochains pour participer au 19e sommet de l’OIF. Pour Kalémodou Yansané, si le chef de la junte a pu être invité en Chine, « il n’y a pas de raison qu’il ne soit pas invité en France. »
L’article Transition guinéenne : les Forces vives réagissent à la levée des sanctions imposées par l’OIF est apparu en premier sur Guinee360 - Actualité en Guinée, Politique, Économie, Sport.