Trafic de substances illicites à Conakry : une importante quantité de faux médicaments saisis par les Services spéciaux à Tombolia

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Ce jeudi 12 décembre 2024, les Services Spéciaux de la Lutte Contre la Drogue et le Crime Organisé ont présenté à la presse une importante quantité de faux médicaments saisis à Conakry. Cette opération, qui reflète l’engagement des autorités dans la lutte contre le trafic de substances illicites, a permis la confiscation de 588 900 comprimés de tramadol, découverts dans une maison située au quartier Tombolia.  

Lors de cette présentation dans leurs locaux à Kaloum, le Secrétaire général adjoint chargé des services spéciaux a souligné la réussite de cette opération.

« C’est grâce à l’exploitation des renseignements recueillis que notre service, comme d’habitude, a procédé le 9 décembre 2024 aux environs de 6h du matin à la saisie de 588 900 comprimés de tramadol dans un domicile au quartier Tombolia. Ces comprimés sont contenus dans 11 valises et 3 cartons que vous voyez exposés devant vous. Ce succès est à l’actif de l’engagement sans merci de notre personnel », a déclaré Colonel Amara Sayon Traoré.

L’opération a été dirigée par le commissaire principal de police, Foromo Soropogui, chef de division chargé de la lutte contre les faux médicaments. Il a précisé que les comprimés saisis se déclinent en deux dosages : 225 mg et 250 mg, «des doses bien au-delà de la norme autorisée».

Selon lui, « les saisies ici présentes se composent de deux catégories par rapport aux dosages. Nous avons 225 mg et 250 mg. D’abord, je vais vous dire que ce sont des comprimés surdosés, c’est-à-dire au-delà de la dose normale. Ils ont été saisis dans une maison à Tombolia, dans la maison d’un citoyen. Mais, par malchance, ce dernier a pu prendre la fuite. Toutefois, les occupants de la maison, en connaissance de cause, ont pu quand même nous identifier le propriétaire, et nous avons eu tout le temps de leur poser des questions pour avoir plus d’informations. »  

Le commissaire Soropogui a également mis en garde contre les dangers liés à la consommation de ces médicaments.

« Ce médicament n’est pas indiqué pour toute personne. Ces médicaments peuvent porter atteinte à la sécurité publique. Dans les mains de la jeunesse, ils constituent un danger parce qu’ils peuvent conduire à un changement de comportement. En dehors de ça, leur consommation à dose non contrôlée peut conduire à la mort, ce qu’on appelle le phénomène d’overdose. »

Les Services Spéciaux ont réitéré leur détermination à poursuivre les investigations pour retrouver le propriétaire des comprimés saisis et démanteler le réseau derrière ce trafic. Et c’est pourquoi, le gestionnaire de la maison est déjà interpellé. Interrogé, il se défend de ne pas connaître «l’existence de ces médicaments dedans. »

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