PLACEZ VOS PRODUITS ICI
CONTACTEZ [email protected]

C’est l’AGUISER (agence guinéenne de la sécurité routière) qui nous rapporte cette image. Plus exactement, M. Amadou Diallo, chef du service études et accidentologie qui nous la transmet, pour exploitation.
L’AGUISER dispose d’une base de données où lui sont remontés, les accidents qui surviennent sur le territoire national, mais aussi, les incidents et comportements bizarres, invraisemblables, comme celui que nous voyons là.
C’est la police et la gendarmerie routières, les services de santé, le personnel de l’AGUISER, qui remontent ces informations. La participation des citoyens, intéressés aux questions de sécurité routière, est également souhaitée.
L’image que nous voyons là, est une illustration parfaite de certains comportements, absolument inattendus, que nous pouvons observer, dans la circulation. Heureusement, pas tous les jours !
Nous avons tenté de la qualifier, sans y parvenir. Les synonymes sont assez nombreux, pour trouver le mot exact qui lui sied.
Mais, la voici, affichée, sous nos yeux. A nous d’en faire, notre propre lecture.
On ne met pas longtemps à réaliser qu’elle traduit un comportement absolument inqualifiable, inattendu, invraisemblable, vulgaire et déshonorant… Mais, voilà que, les synonymes nous rattrapent, là aussi. Ils sont longs, à l’infini, et n’en finissent pas d’être dévidés… Nous nous contenterons donc de ceux, cités ici, pour éviter de vous lasser ou vous ennuyer.
Nous voyons là, un jeune accroché en haut de la grille qui tient lieu de palissade, pour séparer les deux voies, sur l’autoroute. Un endroit à forte densité de circulation.
Continue-t-il d’escalader ou revient-il en arrière, inquiet ou gêné, parce qu’on le prend en photo ? Difficile à savoir.
Il est perché, ses mains reposant sur le cadre, en haut de la palissade. Il porte des sandales, susceptibles de glisser. Ses jambes sont arquées et tiennent à peine sur le talon. Il a l’air d’un habitué des faits, qui a préparé son geste. En tout cas, le vêtement bleu qui va avec sa culotte est posé, tel un baluchon, sur le terre-plein.
Mais, que risque-t-il, au juste, dans cette position ? La question n’est pas destinée aux cascadeurs qui vont plutôt applaudir son geste, que de le condamner.
S’il lâche prise et tombe sur le ventre, il est transpercé par les pointes des enjoliveurs qui surplombent la grille. Si, par contre, c’est sur la route qu’il se retrouve, subitement, on peut alors imaginer ce qui peut se passer, avec le flot de véhicules qui roulent, sans arrêt, dans les deux sens.
On le sait, les autorités se soucient de la protection des citoyens contre les accidents.
C’est dans ce cadre, que des efforts louables sont déployés ou en voie de l’être. On s’est surtout focalisé sur les usagers, les plus vulnérables, que sont les piétons.
En effet, sur les routes à forte densité de circulation et qui longent les marchés, les piétons sont souvent victimes d’accidents, à la traversée de la chaussée. Les voitures et les motos les heurtent, entraînant, bien souvent, des morts et des blessés.
Cela était surtout observé, le long de l’autoroute et de la route Le Prince. Deux artères, de 2X2 voies, séparées par un terre-plein central, difficile à escalader, puisque haut et large.
Pourtant, il y en a qui n’en tenaient pas compte et les empruntaient toujours, pour passer de l’autre côté. On les voyait, sautant, se traînant, escaladant ou se faisant tirer ou pousser. A leurs risques et périls, bien entendu !
Mais, ils n’en avaient cure. Conseils, sensibilisation, sanctions, accidents graves et mortels, rien de tout cela, n’a suffi pour les dissuader.
C’est alors, que les autorités ont décidé de construire des passerelles et quand cela n’a pas suffi, on a implanté des palissades, certaines assez longues.
C’était là, le dernier recours à mettre en œuvre pour une protection accrue des piétons. On pensait ainsi, mettre définitivement fin, à la mauvaise habitude, de passer directement de l’autre côté de la chaussée, au risque d’être heurté par un véhicule (auto ou moto). Mais, c’était sans compter avec des personnes, du calibre de celui qu’on voit là, perché comme un cascadeur, sur la grille.
Mais, soyons optimistes et volontaires. Gageons que cela va, le plus rapidement possible, disparaître à jamais, de notre paysage urbain !