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Le procès du secrétaire général du SPPG vient de s’ouvrir à l’audience correctionnelle du tribunal de première instance de Dixinn. Interrogé sur les faits à lui reprochés par le juge audiencier Mory Bayo, le secrétaire général du SPPG a répondu par la négation en ces termes : « Non Monsieur le président, je ne reconnais pas les faits », a-t-il déclaré sans en rajouter mot.
Le représentant du ministère public bondira aussitôt sur la parole pour une certaine clarification. Selon Biwon Millimono, il s’agit d’un procès ordinaire qui n’a rien d’exceptionnel « C’est un procès comme tous les autres (…). Nous voulons que les choses se dépassionnent », a-t-il lancé à l’endroit des avocats du journaliste.
A l’accusé, il lui rappellera qu’il est Guinéen comme tous les autres et qu’il est dans un procès qui l’oppose à des faits précis. Plus loin, le magistrat précise que les droits du prévenu ont été largement respectés tant à l’enquête préliminaire qu’à l’instruction, jusqu’à l’ouverture du procès.
Il n’en fallait pas plus pour exacerber la colère de la défense. Me Salifou Béavogui qui est monté au créneau, a tenu à rappeler que Sékou Jamal Pendessan’est pas n’importe qui dans ce pays, avant de préciser que personne n’a passionné ce procès. D’après cet avocat, les droits de son client ont été violés sur toute la ligne.
« Le dossier a été placé en flagrant délit. Dès l’interpellation les droits de la personne ont été violés (…). C’est un prisonnier d’opinion », a-t-il poursuivi.
C’est ainsi qu’il a invité le procureur d’accepter de remettre Pendessa en liberté, pour dit-il soigner l’image de la justice.
De son côté, Me Faya Gabriel, a relevé des erreurs dans la notification de l’acte qui saisit l’accusé. Il a estimé que l’accusé doit savoir l’acte qui le poursuit. C’est pourquoi il a demandé au juge de régulariser l’acte. C’est ce qui fut fait.
L’audience se poursuit avec les questions du ministère public à l’accusé.
A suivre…
Alhassane Fofana