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La secrétaire générale du SLECG pense que c’est l’État qui traîne le pas dans le processus de recrutement des enseignants contractuels à la fonction publique.
Dans ses démarches, elle dit avoir reçu des informations faisant état du refus du département de tutelle, le MEPUA, de prendre la situation à bras-le-corps.
« Ce que nous déplorons, l’État a beaucoup duré dans ce processus. Nous ne comprenons pas jusqu’à présent un protocole d’accord qui est signé depuis octobre 2023, ces jeunes allaient être pris en charge depuis janvier 2024 mais jusqu’à présent le problème perdure. Et ce silence du gouvernement nous donne à réfléchir », a-t-elle indiqué.
Kadiatou Bah souligne que l’État est dans l’obligation de régulariser la situation de ces jeunes enseignants pendant qu’il est temps, pour dit-elle sauver l’école de la République déjà impactée par un déficit criant d’enseignants.
« Nous interpellons le gouvernement, notamment le ministre de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation, de faire un travail propre et net parce que nous avons reçu des informations au niveau de la fonction publique comme quoi le retard provient du MEPU-A. Pourquoi le retard provient du MEPU-A ? Pendant que c’est lui qui les utilise et il y a manque criard d’enseignants à l’intérieur du pays », dira l’enseignante.
S’appuyant, sur des informations données par une source proche du MEPU-A, la responsable syndicale rapporte que les listes des enseignants contractuels établies par les autorités pour leur identification et leur biométrisation, avant d’aller à la pratique des classes pour leur recrutement sont biaisées. « Ce sont des listes qui ne sont pas tout à fait correctes », a-t-elle révélé.
C’est pourquoi, l’intersyndicale de l’éducation a instruit les deux responsables des enseignants contractuels pour rencontrer les ministres qui s’occupent de la situation.
« Ils se sont entendus qu’on sorte d’abord les premières listes qu’on va afficher au niveau de toutes les DPE, DCE. S’il y a des anomalies et que certains enseignants contractuels constatent qu’ils n’ont pas leurs noms sur ces listes, de remonter la situation parce que nous ne sommes pas prêts à aller faire l’identification et la biométrisation des enseignants contractuels pendant que d’autres ne retrouvent pas leurs noms. C’est une manière de faire de l’injustice sociale », a dit Kadiatou Bah.
Alhassane Fofana