PLACEZ VOS PRODUITS ICI
CONTACTEZ [email protected]
La dimension universelle des problèmes liés à la circulation routière, en termes d’accident est aujourd’hui une évidence incontestable. Chaque pays, particulièrement ceux en développement, comme le nôtre, est confronté aux dures réalités que la route impose quotidiennement. Parmi les principales causes figurent l’accroissement exponentiel du parc automobile et des engins à deux roues et tricycles, entraînant une congestion nette de la circulation, surtout dans les centres urbains, ce qui réduit considérablement la mobilité. A ces réalités, s’ajoutent l’explosion démographique et la multiplication des infractions au code de la route, créant un véritable cocktail, à l’origine des nombreux et graves accidents de la route que nos pays enregistrent régulièrement. Les conséquences de ces catastrophes sont multiples et impactent négativement le développement socio-économique de nos Etats. L’ampleur de cette situation est telle que l’ONU l’a classée au rang de fléau mondial frappant l’humanité. En réponse, des recommandations ont été faites à tous les Etats membres de prioriser ce problème et de créer des institutions dédiées à la sécurité routière. Ainsi, des agences nationales de sécurité routière, telles que l’AGUISER en République de Guinée, ont vu le jour.
Le continent africain, lui-même confronté à la fréquence et à la gravité des accidents de la circulation a rapidement adopté ces dispositions onusiennes.
Parmi les initiatives notables, citons la célébration, chaque mois de novembre, d’une journée-souvenir en mémoire des victimes d’accident de la route. Ce moment solennel permet de sensibiliser les populations et les décideurs à lutter sans relâche contre l’insécurité routière.
C’est dans ce contexte qu’est née, en 2008, l’organisation de la sécurité routière en Afrique de l’ouest (OSRAO). La dernière rencontre, tenue à Bamako, a désigné la Guinée pour abriter sa 11ème assemblée générale. Cet évènement important, le premier du genre chez nous, se tiendra du 3 au 5 juillet à Conakry. Il est à noter que notre pays, à travers l’AGUISER, assure la vice-présidence de cette organisation, faisant de l’accueil de cet évènement, un honneur et une fierté pour la Guinée.
Fidèle à son panafricanisme affirmé et reconnu, la Guinée est heureuse d’accueillir sur son sol, « des experts, des décideurs politiques, des partenaires au développement et des représentants de la société civile. » L’objectif final de cette importante rencontre, qui se tiendra sous la haute présidence du Gouvernement, est de parvenir, à travers « des échanges fructueux d’informations et d’expériences, à lutter plus efficacement contre l’insécurité routière, dans l’espace CEDEAO. »
La direction générale de l’AGUISER s’inscrit dans cette dynamique en menant d’intenses activités internes pour garantir la pleine réussite de cet évènement. Des commissions de travail ont été instituées pour gérer tout le processus. L’intérêt de cette rencontre est crucial pour les pays frères qui participerons, mais, il l’est encore plus pour nous, qui avons l’honneur de l’accueillir. Nous aurons l’opportunité de traduire et de transmettre notre vision sur la lutte contre les accidents, tout en partageant nos valeurs et nos idées avec les autres pays de la sous-région.
C’est en raison de tout cela que M. Thierno Barry délivre un message à l’intention de tous, exhortant chacun à accompagner l’AGUISER dans la réussite de cet évènement et dans l’application correcte des recommandations qui en émergeront.