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La CAN 2023 revient à l’actualité avec le dossier Redouane Jiyed réglé par la CAF. L’arbitre marocain avait notamment montré son désaccord dans la désignation de l’arbitre pour la finale. La commission des arbitres a eu la main lourde pour juger son cas.
La CAF prend des mesures strictes à l’encontre du Maroc, tandis que la presse algérienne persiste à affirmer que les Marocains se pensaient intouchables lors de la CAN 2023 grâce à leur président de la fédération de football, Fouzi Lekjaa. En effet, la Commission des arbitres de la Confédération africaine de football a décidé d’exclure définitivement l’arbitre marocain Redouane Jiyed de la liste des arbitres africains accrédités pour diriger les matchs continentaux, selon Fennec Football.
La CAF sanctionne Redouane Jiyed
Cette décision fait suite au refus de Redouane Jiyed de diriger le match de classement de la Coupe d’Afrique des Nations entre l’Afrique du Sud et la République démocratique du Congo Redouane Jiyed avait manifesté une certaine déception de ne pas arbitrer la grande finale et aurait lui-même demandé à être remplacé pour la petite finale. Ce changement a conduit la CAF à désigner Tessema pour la « petite finale ».
Il a été assisté par les Marocains Lahcen Ezekaw et Mustapha Akrad, tandis que le Somalien Abdulkadir Artan a officié en tant que quatrième arbitre. Cette réorganisation au sein du corps arbitral avait mis en lumière les enjeux et tensions entourant la gestion des matchs décisifs de la compétition africaine.
Son remplacement par l’arbitre éthiopien Bamlak Tessema a été une mesure prise par la Commission des arbitres pour préserver l’intégrité des compétitions. Durant cette CAN 2023, la CAF s’est défendue vaillamment pour ce qui est de l’arbitrage. Un comité technique d’analyse de la CAN 2023, composé de célèbres légendes du football et d’invités spéciaux, s’est réuni pendant la compétition pour évaluer la 34e édition du tournoi africain.
La CAF dit avoir bien géré l’arbitrage à la CAN 2023
Selon les experts, le niveau de l’arbitrage lors de cette compétition est très élevé. Joseph Antoine Bell a souligné que ce sont souvent les « mauvais perdants » qui critiquent l’arbitrage lors des compétitions, et il a donc mis en garde les médias contre la manière dont ils relaient ces informations. Il a également expliqué que cette édition de la CAN, qu’il a qualifiée de mieux organisée, a créé des conditions propices pour que les arbitres travaillent dans un environnement serein. « Les arbitres n’ont aucun contact avec l’extérieur en dehors des matchs. Ils officient puis retournent à leur hôtel, dont le nom est d’ailleurs tenu secret », a-t-il ajouté.
Cette 34e édition a enregistré 143 buts marqués à l’issue des matchs de poules, des huitièmes et des quarts de finale, démontrant ainsi la bonne préparation de chaque équipe. Ce chiffre est nettement supérieur à celui des deux précédentes éditions organisées en Égypte et au Cameroun. Touré Clémentine, instructrice FIFA participant à ce panel, a commenté la qualité du jeu lors de cette compétition.
« Nous avons constaté des progrès. Toutes les équipes ont travaillé leur système de jeu. Lors des éditions précédentes, nous avons remarqué qu’il y avait beaucoup d’espace entre les lignes. Mais dans cette compétition, de nombreuses équipes ont comblé ces espaces entre les intervalles, que ce soit dans un schéma en 4-4-2, en 4-3-3 ou en 5-4-1 », a-t-elle expliqué. Elle a également souligné que les équipes ont progressé en termes de réalisme. « Aujourd’hui, ce n’est plus seulement l’attaquant qui marque. Tous les joueurs participent aux buts, et c’est là la beauté de cette CAN », a-t-elle soutenu.
L’article Scandale avant la finale de la CAN 2023, la CAF a enfin tranché est apparu en premier sur Afrique Sports.