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À 33 ans et quinze ans de carrière, Sadio Mané s’impose comme l’un des meilleurs footballeurs du monde et le plus grand de l’histoire du Sénégal.
Avant d’atteindre ces sommets, l’attaquant d’Al Nassr, passé par le FC Metz, le Red Bull Salzbourg, Southampton, Liverpool et le Bayern Munich, a surmonté de nombreux obstacles pour réaliser ses rêves. Aujourd’hui, riche de ses expériences et de son statut, il se livre avec sincérité sur son parcours au sein de l’équipe nationale, qu’il a menée au sacre continental lors de la CAN 2021 et pour laquelle il est devenu le meilleur buteur de l’histoire avec 50 réalisations, dont un triplé face au Kenya ce mardi.

Dans le podcast Rio Ferdinand Presents, animé par l’ancien défenseur anglais et légende de Manchester United, Sadio Mané s’est confié avec naturel et franchise. « Honnêtement, je pense que si je suis devenu footballeur, c’est grâce à l’équipe nationale », a-t-il déclaré. « Je viens d’un tout petit village, et à l’époque, pour regarder du foot, il fallait aller ailleurs. Quand on regardait, c’était toujours l’équipe nationale. À ce moment-là, le Sénégal n’avait jamais gagné la CAN. L’état d’esprit général était que le Sénégal ne gagnerait jamais rien. Et moi, je me suis dit : si je deviens footballeur, je gagnerai la CAN. Même sans savoir comment, c’était devenu une obsession. »
Il poursuit en évoquant la pression immense qui l’accompagnait : « Avant de remporter la CAN, je ressentais tellement de pression que parfois je jouais mal à cause de mes propres attentes. Pendant la CAN 2021, je n’ai jamais dormi plus de cinq heures d’affilée. J’étais à Liverpool, et tout le Sénégal attendait beaucoup de moi. On disait que je jouais bien en club, mais mal avec la sélection. Malgré mes titres en Premier League et en Ligue des Champions, je n’avais rien gagné au Sénégal. Porter ce poids, ce n’était pas facile. »

Sadio Mané explique aussi la spécificité de la pression dans le football africain : « En Europe, les supporters aiment leur club avant tout, mais au Sénégal, quand l’équipe nationale joue, c’est tout ou rien. Certains ne mangent pas, d’autres arrêtent de conduire… la pression est énorme. Mais c’est un privilège. Être reconnu, être un modèle pour les jeunes, surtout dans mon pays, c’est quelque chose de formidable. »
Cette interview révèle un Sadio Mané honnête et profondément attaché à son pays, un joueur qui a su transformer la pression en moteur pour écrire l’histoire du football sénégalais.
L’article Sadio Mané balance : ‘Je n’ai jamais dormi plus de cinq heures d’affilée. Je ne recevais aucun…’ » est apparu en premier sur Afrique Sports.
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