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Les violences refont surface dans les stades guinéens, ternissant l’image de notre Ligue 1. Deux incidents graves ont éclaté en l’espace de quelques jours : d’abord au stade Petit Sory lors de Hafia – Guinée Foot Elite (1-0) mercredi, puis à Kankan ce jeudi à l’occasion de Milo – Wakriya AC (1-1). Une alerte sérieuse que la Ligue guinéenne de football professionnel doit traiter avec fermeté avant qu’il ne soit trop tard.
Alors qu’on ne dispute que la 5ᵉ journée du championnat, le décor est déjà inquiétant. À Petit Sory, des échauffourées ont provoqué la casse de plusieurs sièges, plongeant le stade dans un chaos regrettable. À Kankan, ce sont des blessures déplorables au sein du Wakriya AC qui viennent confirmer ce triste constat : la violence gagne du terrain dans nos enceintes sportives.
La Ligue guinéenne de football professionnel, garante de l’organisation et de la discipline, connaît bien les règlements en matière de sécurité. Elle doit maintenant sanctionner sévèrement, car laisser ces actes impunis reviendrait à encourager de nouveaux débordements.
Le risque est grand. Si la situation dégénère déjà après seulement cinq journées, que se passera-t-il lorsque l’intensité montera d’un cran, au fil des 26 journées ? Le suspense doit rester sportif, jamais violent. Le football est une fête populaire, un moment de partage où la passion ne doit pas se transformer en dérapages dangereux.
Il est temps d’agir, et d’agir vite. Pour protéger les joueurs, les supporters, les infrastructures… mais surtout pour préserver ce qui nous rassemble : l’amour du football.
Hamidou Kibola Bangoura, administrateur et journaliste sportif à Africasport.org
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il y a 5 heures
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