Retrait des agréments de médias :  » C’est comme un séisme… c’est inacceptable » (Joachim)

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Le retrait des agréments des médias Fim, Espace, Sweet et Djoma, provoque une vive indignation au sein de la classe politique guinéenne.

Pour le coordinateur de la cellule de communication de l’UFDG, ce retrait d’agrément effectué par le ministère de l’information et de la communication ne ni plus, ni moins, qu’un coup dure porté à la démocratie.

« C’est comme un séisme, ce n’est pas parce qu’il s’agit d’un grand médias, ça pouvait être n’importe quel médias. Ce n’est pas acceptable qu’on retire des agréments de médias supposés gênants. Ils ne sont pas des collaborateurs parce qu’ils dénoncent la constitution, la corruption, la mauvaise gouvernance dans toutes ses facettes. Ce n’est pas acceptable cela. C’est franchement un coup dure qu’on pouvait porter à tous les acquis de la démocratie. La liberté de la presse a été un droit acquis après de haute lutte. Ce n’est pas acceptable qu’en ce 21 ème siècle on essaye de tuer la presse libre parce qu’on veut aujourd’hui une presse partisane. Une presse qui se soumet aux caprices de pouvoir. On veut faire de l’ensemble des presses privées comme des organes d’Etat. Comme la RTG ou les radios rurales qui font l’apologie des actions du pouvoir, et jamais de critiquer. Il s’agit de fermer toutes voies dissonantes. Beaucoup de responsables ont été emprisonnés, certains placés sous contrôle judiciaire, certains sont contraints à l’exil, il n’y a aucune action favorable à la situation. Combien de fois un dialogue sincère a été réclamé. Cela ne devait pas coûter plusieurs mois. Nous sommes à près de 3 ans de transition, il n’y a aucune action inclusive qui est mise en avant pour rassurer les uns et les autres. Dernièrement, la lutte syndicale a connu un coup dure, des syndicalistes ont été incarcérés, il y a une semaine le porte-parole des sinistrés de Kaloum s’est vu arrêter de la manière la plus ignoble dans l’établissement où il enseigne. Il faut éviter que cette folie liberticide qui s’exprime par ce retrait de médias se poursuit par l’autorisation de retrait d’autres entités. Personne n’est à l’abri », a indiqué Joachim Baba Millimouno.

Saidou Barry

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