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L’ancien international guinéen Abdoul Karim Bangoura, « AKB », a dénoncé sur son mur Facebook avec vigueur le retrait de l’équipe nationale féminine U17 du tournoi de la Zone UFOA A, qualificatif pour la CAN de la catégorie, prévu du 14 au 28 septembre 2025 au Libéria. Pour l’ex-défenseur du Syli, cette décision de la Fédération guinéenne de football (Feguifoot) est une « aberration incompréhensible ».
Selon AKB, la Guinée prive inutilement ses jeunes filles, pourtant en pleine préparation, d’une compétition majeure soutenue par la CAF et la FIFA. « La CAF et surtout la FIFA mettent un point d’honneur à financer le développement du football féminin et des jeunes catégories, notamment les U17. À ce titre, de nombreux financements sont disponibles pour les fédérations membres, justement pour éviter ce type de situation », rappelle-t-il.
L’ancien joueur interpelle directement la Feguifoot, exigeant des explications. « Qu’ils n’osent surtout pas invoquer un manque de moyens. Lors du récent match du Syli A contre l’Algérie au Maroc, presque tout le Comex était présent (à Casablanca)… Pour faire quoi exactement ? », s’interroge AKB, pointant du doigt des incohérences dans la gestion fédérale.
Dans sa sortie, il élargit le débat aux enjeux structurels : développement des infrastructures, formation des cadres techniques et arbitrage, transparence dans l’utilisation des subventions CAF/FIFA et des partenariats commerciaux, sans oublier l’apport de l’État, estimé entre 80 et 90 % des charges de fonctionnement du football guinéen.
Face à cette situation, l’ex-Syli appelle à une prise de conscience collective : « En tant que citoyens, nous avons le droit et même le devoir de demander des comptes. Ce football appartient au peuple. Il touche la jeunesse, il fédère toutes les couches sociales, il est un vecteur de cohésion sociale, économique et culturelle. »
Pour AKB, ce retrait des U17 féminines constitue une alerte supplémentaire sur l’état de gouvernance de la Feguifoot. « Il est temps de demander des comptes. Il est temps d’agir pour préserver les intérêts de notre jeunesse et l’avenir de notre football », martèle-t-il, appelant les autorités politiques à s’impliquer davantage.