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En prélude du Sommet Transform Africa (TAS), Conakry, la capitale guinéenne, accueille la 15ème réunion du Conseil africain des régulateurs (CAR). Le CAR est le premier organe consultatif de Smart Africa et l’organe historique de l’institution.
À Conakry pour ce rendez-vous, 15 pays sont représentés à travers des délégations. D’autres, comme le Togo, y participent en ligne.
Il s’agira au cours de cette 15ème édition, d’harmoniser les politiques de régulation des TIC sur le continent, de favoriser la coopération et l’échange d’expériences entre autorités de régulation, d’accélérer la mise en œuvre de projets stratégiques dans des domaines clés tels que la 5G, les paiements numériques, la connectivité et la gouvernance de l’internet. Il s’agira également de consolider les engagements en faveur de la transformation numérique et du développement d’un marché africain intégré.
« Le Conseil africain des régulateurs demeure la pierre angulaire de la mission de Smart Africa. C’est ici que la vision rencontre l’action, que les politiques se traduisent en impact, et que le Marché numérique unique pour l’Afrique devient une réalité grâce à une régulation harmonisée et agile. Votre rôle est essentiel. Il façonne l’espace numérique dans lequel les Africains apprennent, commercent, innovent et se connectent. Et il bâtit la confiance, cette ressource la plus précieuse de l’ère numérique », a expliqué Lancina Koné, directeur général et PDG du Secrétariat de Smart Africa.
Le thème central de l’édition 2025 du Sommet Transform Africa est « L’IA pour l’Afrique : innover localement, avoir un impact global ».
L’accent sera mis sur l’utilisation de l’intelligence artificielle pour stimuler l’innovation locale, favoriser les partenariats public-privé et encourager le développement socio-économique sur le continent.
Pr Koné, dans son intervention lors du lancement de cette 15ème réunion du CAR, a soutenu que cette thématique exprime « une déclaration de confiance ». Cette déclaration de confiance, a-t-il dit, ne permettra aux citoyens de bénéficier de cette révolution que si « les cadres réglementaires garantissent une concurrence équitable, une innovation responsable et un accès inclusif pour tous ».
« C’est pourquoi vos délibérations de cette semaine (sur la gouvernance de l’internet, la régulation de la 5G, les réseaux non terrestres, la qualité de service, les paiements numériques et la lutte contre la désinformation) ne sont pas de simples questions techniques. Elles constituent les fondations de la souveraineté numérique africaine. Vos discussions d’aujourd’hui – qu’il s’agisse des services satellitaires, de l’alignement 5G, de la gouvernance d’internet ou de l’intégrité des contenus – démontrent une fois de plus que le Conseil anticipe les enjeux de demain. C’est cela, le leadership. Notre plus grand défi reste la fragmentation – des politiques, des normes et parfois même des visions. Mais notre plus grande force, c’est l’unité – unité de but, unité de voix et unité d’action. Le CAR a toujours incarné cette unité. Ce n’est pas simplement un organe consultatif, c’est une plateforme de leadership qui transforme la coordination en impact continental », a ajouté Lancina Koné.
En accueillant l’édition 2025 du TAS, la Guinée, qui préside actuellement le Conseil africain des régulateurs (CAR), réaffirme sa position d’acteur de la transformation numérique. S’exprimant dans ce sens, Mamady Doumbouya, directeur général de l’Autorité de régulation des postes et télécommunications (ARPT), a indiqué que recevoir ce sommet, qui attend plus de 4000 visiteurs, traduit « l’engagement résolu de la Guinée à contribuer activement à la construction d’un espace numérique africain unifié, inclusif et souverain ».
« L’avenir du numérique de l’Afrique ne se traduira pas par la fragmentation, mais par l’unité, la solidarité et la vision partagée. Cette vision, notre pays, la Guinée, s’efforce de la traduire dans les faits à travers des programmes structurants, comme le programme Simandou 2040. (…) Les travaux qui s’ouvrent aujourd’hui sont d’une portée stratégique majeure. Nous examinerons les progrès réalisés sur nos projets phares, tels que le réseau africain unique, le marché d’achat amorcé, la régulation de la 5G et la lutte contre la désinformation. Et chacun de ces chantiers illustre notre détermination à faire de la transformation numérique un défi de développement durable et de souveraineté africaine », a-t-il dit.
Le Sommet Transform Africa sera officiellement lancé le 12 novembre prochain. Jusqu’au 17 du même mois, au moins 4000 participants sont attendus, dont des présidents de la République. C’est une première pour un pays francophone ouest-africain d’accueillir ce sommet.
Il est attendu, durant ce sommet, la tenue du 12ème Conseil d’administration de Smart Africa. Des chefs d’État de l’institution se réuniront à Conakry aux côtés des régulateurs, du secteur privé et des partenaires internationaux « pour façonner l’avenir de l’économie numérique africaine ». Beaucoup de décisions seront ainsi examinées.
MohamedNana BANGOURA
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il y a 4 heures
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