Forécariah : le Colonel Lamarana Diallo rencontre les communautés pour renforcer la cohésion sociale

Le préfet de Forécariah, accompagné d’une délégation préfectorale et communale, a effectué une série de rencontres ce lundi, 29 décembre 2025, avec les communautés du Mandingue, du Fouta et de la Forêt vivant dans la préfecture. La démarche du Colonel Mamadou Lamarana Diallo s’inscrit dans le cadre du renforcement de la cohésion sociale et du vivre-ensemble à Forécariah. À cette occasion, il a délivré un message fort d’unité nationale, de paix, appelant les populations, au-delà des origines ethniques et régionales, à vivre ensemble dans l’harmonie, conformément à la vision du président Mamadi Doumbouya, a constaté sur place Guineematin.com à travers un de ses reporters.

D’entrée, le Colonel Mamadou Lamarana Diallo a expliqué que la Guinée est une famille et que le pays est un bien commun à préserver.

Colonel Mamadou Lamarana Diallo, préfet de Dorécariah

« La Guinée, nous sommes tous de la même famille. C’est Dieu qui a fait comme ça. Ils ont toujours dit que la Guinée est un véhicule qui a quatre roues : la Guinée forestière, la Haute Guinée, la Moyenne Guinée et la Basse Guinée. C’est comme ça que nous avons trouvé notre pays. Donc, nous sommes appelés à vivre ensemble. Vous qui êtes ici, certains ont quitté ailleurs pour venir s’installer à Forécariah. Vous partez en Forêt, c’est comme si tous les Peulhs s’y trouvaient. Vous partez chez moi, dans mon village à Koubia, vous allez trouver des forestiers qui sont nés là-bas, qui ont grandi là-bas, qui parlent le Poular plus que les Peulhs et qui ne connaissent pas la forêt. C’est comme ici à Forécariah. Il y a des forestiers qui sont nés ici, qui parlent le Sosso mieux que les Soussous, qui portent le nom de forestiers, mais qui ne connaissent même pas leur propre village. Donc, nous sommes appelés à vivre ensemble. Partout en Guinée où on veut vivre, même si c’est à Yomou, à Lola, à Beyla, à Koundara, tu es appelé à aller vivre sans problème, dans la paix. Et c’est ce que le chef de l’État cherche aujourd’hui : comment unir les Guinéens pour que tous les Guinéens conjuguent le même verbe, pour que nous soyons unis, pour qu’on soit ensemble. Parce que sans l’union, il n’y a pas de développement. Sans l’union, il n’y a pas de paix. Il faut que nous acceptions d’être ensemble. C’est extrêmement important. Parce que, quoi qu’il arrive, la Guinée, c’est notre pays. Ce n’est pas un Burkinabè qui viendra ici pour nous aider, ni un Ghanéen pour développer la Guinée. Ce sont les Guinéens. Nous sommes tous des croyants. Peut-être que c’est la religion qui diffère. Donc, nous vous disons vraiment un grand merci », a déclaré le préfet.

Par ailleurs, le Colonel Mamadou Lamarana Diallo a appelé à respecter les dirigeants, qui ne sont choisis que par Dieu. « Je suis venu ici, c’est la volonté de Dieu. C’est le destin. C’est Dieu qui met cela dans l’esprit de quelqu’un. Il prend Paul ou Pierre, il l’envoie d’un point A à un point B. C’est dans l’esprit. C’est comme ça. Avec la volonté de Son Excellence Monsieur le président de la République, Mamadi Doumbouya, Dieu m’a envoyé ici à Forécariah pour travailler avec vous. Nous sommes avec vos enfants, vos frères qui travaillent au niveau de la préfecture. Donc, c’est pour vous dire que nous sommes appelés à vivre ensemble. C’est pour cela que partout où l’on passe, on se confie. Il faut se confier à Dieu d’abord, après tu te confies à tout le monde. Et c’est l’union qui fait la force. Sans l’union, on ne pourra pas aller loin. Donc, à Forécariah, Dieu merci, c’est l’union qui est là. Il y a l’entente. Il n’y a pas de problème d’ethnie. C’est ce qui a divisé la Guinée, le problème d’ethnie. Moi, je suis Peulh, votez pour moi pour que je sois président. Moi, je suis Forestier, votez pour moi pour que je sois président. Moi, je suis Malinké, votez pour moi pour que je sois président. Or, tout le monde ne peut pas être président dans la vie. C’est pour cela que, quand on voit un chef devant nous, que ce soit un chef de secteur, un chef de quartier, un président de district, un conseiller communal ou un maire, respectez la personne. C’est Dieu qui a pris une partie de Son pouvoir pour la confier à cette personne-là. Ce n’est pas sa force. Le jour où Dieu veut récupérer, en te donnant, Il n’a consulté ni Paul ni Pierre. Mais en le retirant, Il ne consulte personne. Mais quoi qu’il arrive, même si tu es plus gentil que le mot gentil, tu auras toujours des ennemis. Mais c’est Dieu qui connaît, parce que c’est Lui qui connaît ce qu’il y a dans le cœur de chacun de nous. Moi, je ne peux pas dire que je suis gentil, que je suis bien. Or, Dieu sait ce qu’il y a dans mon cœur. Lui, Il connaît. Il nous jugera en fonction de ça. Laissez les gens parler. Chacun n’a qu’à dire ce qu’il veut. Ne répondez à personne. La réponse de Dieu est plus forte que tout », a-t-il laissé entendre.

Ismael Diallo pour Guineematin.com

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