Recouvrement forcé des vignettes: patronat et syndicat invitent les usagers à s’exécuter !

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La direction générale des impôts entend démarrer le 18 novembre prochain, l’opération de contrôle des vignettes pour l’exercice 2024.

Dans un communiqué, paru le mercredi 13 novembre, le directeur général des impôts a invité tous les détenteurs d’engins à moteur (moto ou auto), de s’acquitter de leurs obligations d’ici le 31 décembre prochain.

Réagissant à cette annonce, le président de l’union des transporteurs routiers de Guinée s’est montré conscient de l’importance du payement, de cette taxe obligatoire. Frebory Donzo a demandé aux conducteurs de se conformer à la mesure.

« L’appel que j’ai à lancer : c’est de dire aux chauffeurs de s’exécuter, parce que c’est la seule taxe que je considère normale. Et, ça, c’est dans tous les pays », a invité Frebory Donzo lors d’un bref entretien avec notre rédaction.

Le secrétaire général du syndicat des motos taxis de Guinée reconnaît également qu’il s’agit d’une opération normale, puisque les conducteurs ont des obligations vis-à-vis de l’Etat.

« S’acquitter de cette taxe-là, c’est un devoir que tout citoyen doit accepter, dans le cadre du développement de notre nation. On ne peut continuer d’utiliser nos routes sans faire notre contribution. C’est une obligation, et j’invite tous les conducteurs de mototaxis à accepter de payer les vignettes, car sans elles, on ne peut renouveler nos routes. Donc, il faut venir en aide à l’Etat. Au lieu de tendre la main chaque fois pour réclamer nos droits, il faudrait qu’on accomplisse nos devoirs. Personne n’est au-dessus de la loi ! Tout le monde doit accepter de payer cette taxe qu’on appelle vignette », a laissé entendre, Hassane Traoré au micro de Mosaiqueguinee.com, ce jeudi 14 novembre 2024.

Le communiqué de la direction générale des impôts précise tout de même que les véhicules appartenant à l’administration publique, aux corps diplomatiques et consulaires, à la gendarmerie nationale, à la police nationale et à l’armée, sont exemptés du paiement de cette taxe unique.

Hadja Kadé Barry

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