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Le dernier rapport de la mission électorale des Nations Unies sur la Guinée a suscité de vives réactions au sein de la classe politique. Il met en lumière les multiples défaillances du processus engagé pour le retour à l’ordre constitutionnel. Un constat que l’ANAD a salué.
A travers un communiqué rendu public, ce lundi 27 janvier 2025, la coalition politique a réaffirmé sa position ferme de » non- reconnaissance » du CNRD et son appel à une transition, exclusivement civile.
Selon l’ANAD, ce rapport dresse un tableau réaliste et objectif de la crise actuelle en Guinée.
» Elle est également aggravée par les violations répétées de la Charte de la transition par le CNRD, notamment en ce qui concerne :
• Les droits humains,
• Les libertés fondamentales et,
• l’interdiction faite aux responsables de la transition de se porter candidats aux élections visant à rétablir l’ordre constitutionnel.
Depuis le début, les Forces Vives de Guinée (FVG), dont l’ANAD est membre, n’ont cessé de dénoncer :
• Les disparitions forcées d’acteurs de la société civile et de journalistes,
• Les morts suspectes en détention, de personnalités civiles et militaires,
• L’assassinat impuni de plus de 60 manifestants,
• Le musèlement de la presse,
• Ainsi que la corruption et les détournements de fonds publics » lit-on dans le communiqué.
Dans le même communiqué, elle dénonce également la décision de confier l’organisation des élections au MATD (Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation) et aux préfets.
Pour terminer, la coalition exhorte les Nations Unies à veiller à ce que toutes les conditions d’un scrutin libre, transparent et inclusif soient réunies, et que les élections soient organisées dans le respect strict :
• De l’article 46 de la Charte de la transition et,
• De l’article 25, alinéa 4 de la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance de l’Union africaine (UA).
Pour rappel, la mission des Nations Unies a souligné que la crise de confiance entre les acteurs politiques et la junte est aggravée par ces dérives, ainsi que par une absence manifeste de « volonté politique » d’organiser des élections « crédibles » pour rendre le pouvoir aux civils.