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Au procès du secrétaire général du SPPG Sékou Jamal Pendessa, le représentant du ministère public a axé ses questions sur la loi relative à la Cyber sécurité et la protection des données à caractère personnel en Guinée à l’audience de ce mardi. Le magistrat debout s’appuie sur les publications du leader syndical et journaliste sur les réseaux sociaux.
En dépit d’une insistance accrue du substitut du procureur pour l’amener à avouer les faits, Sékou Jamal Pendessa est resté intact en refusant de répondre à cette question du ministère public.
Le secrétaire général du SPPG a justifié ses appels à manifester par les menaces qui pesaient sur les emplois des journalistes, à cause de la restriction de l’internet et du brouillage des ondes des médias, d’autant plus que certains étaient contraint au chômage.
S’agissant de la loi sur la cyber sécurité, le substitut du procureur a rappelé des publications qu’il aurait faites sur sa page Facebook ou relayées sur les réseaux sociaux. D’après Biwon Millimono, le secrétaire général du SPPG a appelé via les réseaux sociaux »à un déferlement humain sur Conakry à travers des mobilisations monstrueuses dans le grand Conakry ». C’est ainsi qu’il lui a demandé si en agissant ainsi, il ne chosifie pas les hommes ou ne porte pas atteinte à la dignité humaine, où s’il n’attaque pas le cyberespace ? Et Pendessa d’exprimer son refus : « Je ne réponds pas»
Avant d’ajouter, qu’il a été arbitrairement arrêté et sans mandat ni convocation. En dépit de cela, il affirme être un combattant pacifiste jusqu’au bout.
Parlant de la manifestation qu’ils avaient organisé le 19 janvier dernier, Sékou Jamal Pendessa a révélé qu’ils ont été malmenés, séquestrés et assiégés à la maison de la presse.
« La maison de la presse a été bouclée militairement. Ce n’est que du pain sec qu’on a mangé. De surcroît, il y avait deux agents des services de renseignements qui se sont infiltrés dans la cour de la MDP. Malgré le fait que j’ai la gastrique, je me suis privé pour leur donner à manger c’est pour vous dire que nous sommes pacifistes », a-t-il déclaré.
Au terme de son questionnaire, les avocats de la défense, se sont dispensés des questions en arguant de passer à la phase des plaidoiries et réquisitions. C’est ainsi que le juge audiencier a suspendu l’audience pour une trentaine de minutes.
A suivre…
Alhassane Fofana