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A l’entame de la phase de réquisition, au terme des débats dans le procès ministère public contre le secrétaire général du SPPG, le substitut du procureur, d’abord, a tenu à clarifier les raisons qui ont motivé la requalification des faits reprochés au Syndicaliste pour dit-il faire assoir l’intime conviction du tribunal.
Ensuite Biwon Millimono a précisé que le journaliste a été inculpé par le doyen des juges d’instruction du TPI de Dixinn et placé sous mandat de dépôt à cause de son refus de répondre aux questions tant à l’enquête de police que devant le juge d’instruction.
S’agissant du premier chef, d’accusation de participation à une réunion non autorisée par les autorités administratives compétentes, participation délictueuse à un attroupement non armée, ce substitut a déclaré qu’en soit, il n’y a pas eu d’attroupement encore de participation délictueuse dès lors que la manifestation a été étouffée par les forces de l’ordre. Mais le magistrat maintient toutefois que le simple fait d’appeler à une manifestation non-autorisée constitue un délit.
En ce qui concerne les faits d’atteinte et menace de porter atteinte à l’ordre public, à la sécurité publique, à l’intégrité et à la dignité des individus par le biais d’un système informatique et de complicité par instigation de ces faits dont d’autres en sont les auteurs principaux, le substitut du procureur assure que ce sont des faits qui sont constitués et dont l’accusé s’était rendu coupable.
C’est pourquoi le substitut du procureur a demandé au tribunal de maintenir Sékou Jamal Pendessa dans les liens de la culpabilité pour les deux infractions en le condamnant à six mois d’emprisonnement et au paiement d’une amende de 500.000 francs guinéens.
A présent ce sont les avocats de la défense qui plaident.
A suivre…
Alhassane Fofana