Présidentielle en Guinée: des réactions contrastées après la victoire annoncée de Mamadi Doumbouya

il y a 2 heures 14
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Au lendemain de la proclamation des résultats provisoires de l’élection présidentielle par la Direction générale des élections (DGE), donnant vainqueur le président de la transition, le général Mamadi Doumbouya, dès le premier tour avec 86,72 % des suffrages exprimés, les réactions se multiplient au sein de l’opinion publique.

Dans les rues de Conakry, Guineenews.org a recueilli les avis de plusieurs citoyens, mettant en lumière des perceptions contrastées autour de ce scrutin auquel prenaient part neuf candidats, dont le chef de la transition.

Pour certains, ce résultat traduit l’expression de la souveraineté populaire. « C’est le peuple qui a voté, c’est le choix du peuple. C’est ce qu’on appelle la liberté. Alhamdoulilah », confie Mohamed Bangoura, manifestement satisfait de l’issue du vote.

Dans la même veine, Mamadi Souaré salue la personnalité du président élu : « Il n’a jamais été un chef de junte pour le bas peuple. En Guinée, c’est un sauveur. Félicitations au président bosseur ».

D’autres observateurs y voient un signal politique fort. Pour Moustapha Kallo, « cette victoire dès le premier tour témoigne de la confiance accordée par une large majorité des Guinéens au leadership du président Mamadi Doumbouya. C’est un message fort en faveur de la stabilité, de la refondation de l’État et de la poursuite des réformes engagées », tout en appelant à l’unité nationale et au développement.

Pour sa part, Siba Milimono estime que ce scrutin constitue une étape importante pour le pays : « La Guinée est devenue une démocratie et un modèle à suivre. Félicitations au peuple souverain ».

À l’inverse, des voix critiques se font également entendre. Mathahirou Baldé met en doute la compétitivité du scrutin : « Il n’avait pas de véritable concurrent, il faut le dire. Il n’y avait même pas 10 % de votants, tout le bureau était vide », affirme-t-il.

Souleymane Bah adopte, quant à lui, une lecture plus globale du contexte politique africain : « En Afrique, celui ou celle qui est au pouvoir ne perd pas les élections lorsqu’il est candidat. C’est un théorème admis ».

Il convient toutefois de rappeler que ces résultats demeurent, à ce stade, provisoires et restent soumis à la validation de la Cour suprême. Cette dernière est appelée à examiner d’éventuels recours avant la proclamation officielle des résultats définitifs de l’élection présidentielle, conformément aux dispositions du cadre électoral en vigueur.

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