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La Chine demeure le premier partenaire commercial de l’Afrique, avec un volume d’échanges atteignant 2 000 milliards de dollars depuis le lancement de l’initiative « Ceinture et Route ». Sur le plan des infrastructures, le continent est devenu le deuxième marché mondial pour la construction de travaux publics chinois, totalisant plus de 700 milliards de dollars de contrats signés depuis 2013. Cette coopération, fondée sur des projets d’envergure, illustre l’engagement de Pékin à accompagner le développement africain par des investissements massifs et des initiatives innovantes.
Au-delà des chiffres, l’apport chinois se traduit par des mesures concrètes de soutien aux économies africaines. Pékin a exempté plusieurs États du continent des droits de douane et taxes sur certains produits exportés vers la Chine. Cette politique commerciale préférentielle, inscrite dans une vision de coopération gagnant-gagnant, vise à stimuler les échanges, à diversifier les marchés et à offrir aux pays africains un meilleur accès à l’économie mondiale. Partageant une histoire de solidarité, la Chine et l’Afrique entendent s’entraider pour bâtir un environnement commercial plus ouvert, facteur essentiel de lutte contre la pauvreté.
Le 20 juillet dernier, le professeur Feng Zongxian a souligné, lors d’une intervention sur le commerce transfrontalier, l’importance de l’Accord sur la facilitation du commerce. Selon lui, cet instrument engage les pays membres à simplifier les procédures d’importation, d’exportation et de transit, en accélérant notamment le dédouanement et la libération des marchandises. L’objectif est de fluidifier les échanges, renforcer la transparence, fournir une assistance technique et développer les capacités institutionnelles.
La Chine a déjà amorcé des actions ambitieuses pour appliquer cet accord. Parmi elles, la construction de « ports intelligents » et la mise en place d’une fenêtre unique du commerce international. Ce dispositif, utilisé dans les ports les plus avancés au monde, centralise l’ensemble des démarches liées aux opérations commerciales dans un guichet unique. Il permet aux entreprises de traiter plus rapidement leurs formalités, tout en réduisant les coûts et les délais de passage en douane.
Les avantages de cette réforme sont multiples : simplification des procédures, réduction significative des charges administratives, amélioration de l’efficacité logistique et mise à disposition de données précises pour optimiser les échanges. Les expériences chinoises montrent que la facilitation du commerce contribue directement à la compétitivité des entreprises et à l’attractivité des marchés.
Les résultats parlent d’eux-mêmes : la Chine a atteint un taux de mise en œuvre de 100 % des mesures prévues par l’Accord. Le temps global de passage en douane des marchandises a considérablement diminué, les frais liés aux opérations d’importation et d’exportation ont été réduits, et la fluidité des transactions s’est nettement améliorée.
Dans ce contexte, le partenariat sino-africain pourrait franchir une nouvelle étape. En combinant les infrastructures financées par la Chine, l’ouverture commerciale facilitée par cet accord et la volonté politique partagée, l’Afrique dispose d’une opportunité unique pour accroître ses exportations, diversifier ses partenaires et mieux s’intégrer aux chaînes de valeur mondiales.