Plusieurs concessions impactées par les pluies diluviennes à Conakry : les victimes témoignent

il y a 1 semaine 37
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Plusieurs familles du quartier Enta marché ont passé la nuit, les pieds dans l’eau. Les pluies diluviennes qui se sont abattues sur Conakry dans la nuit d’hier dimanche 5 à lundi 6 mai, ont provoqué des d’importants dégâts matériels dans plusieurs ménages qui ont été littéralement envahis d’eaux et d’ordures. Sur les lieux, on constate des tas d’immondices et l’air reste pratiquement irrespirable.
Wata Camara, habitante d’Enta marché explique son calvaire. »Hier nuit on a beaucoup souffert ici. L’eau est entrée dans notre maison. On a perdu des biens – les habits des enfants, mes ustensiles de cuisine. Nous avons des enfants, nous ne savions pas comment faire hier nuit. On n’a pas fermé les yeux nuit de 20h jusqu’à 4h, on repoussait les ordures hors de notre maison. On demande aux autorités de nous aider à nous sortir de cette situation. Chaque année, ce sont les mêmes tristes réalités auxquelles nous sommes confrontés », a-t-elle lancé.
Dans la même nuit, les ordure ont pris en otage l’entrée de la maison d’habitation de cet autre habitant, Mamadou Mouctar Diallo :  »hier, on a eu de sérieux problèmes avec ces inondations. Les ordures ont bloqué l’entrée de ma maison. C’est une route qui mène dans plusieurs familles également. L’Etat en construisant cette route, ils ont dirigé les caniveau vers les concessions ici. Maintenant les ordures passent par nos concessions. Chaque fois qu’il pleut, ce sont des problèmes ici. Il y a plusieurs maisons. Je ne peux pas dénombrer parce qu’il n’y en a assez qui sont impactées. »
Poursuivant, notre interlocuteur a dit avoir mené plusieurs démarches sans succès auprès des autorités  locales. « Nous les habitants d’ici,  on s’est constitué en groupe pour aller voir l’ancien ministre d’alors Bah Ousmane qui nous a promis fermement qu’il allait faire quelque chose. Mais malheureusement, il n’avait rien fait. Et maintenant, ce sont les conséquences que nous avons ici. On est allés aussi chez madame Savané à l’Urbanisme pour aussi l’interpeller sur la situation. Jusqu’à présent, on ne fait qu’augmenter les caniveaux », a-t-il déploré.
Que faut-il craindre ?
Pour éviter le pire, Mamadou Mouctar Diallo interpelle les autorités : « si on ne règle pas ce problème, nous on va mourir ici à cause des ordures. Vous connaissez ce que c’est les saletés devant une porte avec des bébés, des enfants. Nous vivons ici on n’a pas où aller. Ça risque de ternir nos vies. Si l’État n’intervient pas, c’est pas bon pour nous et nous sommes impuissants face à ces inondations récurrentes ».
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