Plainte de Kaba Diawara, la gestion des fonds FIFA : le président de la FGF Dinah Sampil s’explique

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Ce samedi 5 avril 2025, lors de l’émission Grand Public diffusée sur la télévision nationale, le président de la Fédération Guinéenne de Football (FGF), Aboubacar Dinah Sampil, s’est exprimé sur la gestion des fonds alloués par la FIFA ainsi que sur les défis financiers auxquels fait face son institution.

Dans sa déclaration, le président Sampil a indiqué que la FGF a hérité d’un système de gestion contraignant.

 « Nous avons hérité d’une situation que l’on appelle les statuts, qui ont d’ailleurs permis notre élection. Ces statuts nous posent aujourd’hui de nombreux problèmes en matière de financement », a-t-il affirmé, soulignant les obstacles structurels qui freinent sa gestion.

Selon lui, la FIFA verse chaque année à toutes les fédérations membres une subvention de 1,25 million de dollars, répartie en deux tranches : 650 000 dollars en janvier et 600 000 en juillet.

 « Nous avons reçu 813 000 dollars, dont 131 000 ont été retenus pour régler des contentieux avec d’anciens sélectionneurs. Je préfère taire les noms, mais vous savez, certains entraîneurs ont gagné leur procès contre la Guinée », a-t-il précisé.

Ainsi, les fonds réellement disponibles pour la Fédération s’élèvent à environ 682 000 dollars.

« Aujourd’hui, nos coûts de fonctionnement atteignent 107 000 dollars par mois », a déclaré Sampil. Ce budget rend l’équation difficile : « Faites le calcul, vous verrez que cela ne permet même pas de couvrir huit mois. »

Le président a également révélé que l’organisation du championnat national de Ligue 1 guinéenne représente un budget de 12 milliards de francs guinéens, sans compter les dettes héritées :

 « La dette que nous avons trouvée s’élève à 12 milliards de francs guinéens, qu’il faut encore rembourser », a-t-il ajouté.

Face à ce tableau sombre et préoccupant, Aboubacar Dinah Sampil se dit surpris par les rumeurs faisant état de mauvaise gestion ou de détournement de fonds :

 « Nous essayons tant bien que mal de joindre les deux bouts, mais c’est extrêmement difficile. C’est pourquoi, quand j’entends parler d’avantages indus ou de détournements, je suis étonné », a-t-il réagi.

Interrogé sur la plainte de l’ancien sélectionneur Kaba Diawara contre la Fédération, le président Sampil a préféré rester discret :

 « C’est une affaire personnelle », a-t-il simplement déclaré.

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