Beach Soccer : la Guinée vers l’organisation de son premier championnat

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La Guinée se dirige vers l’organisation de son tout premier championnat de Beach Soccer, un an seulement après son adhésion officielle à cette discipline. En dépit d’une semaine mouvementée à la tête de la Fédération guinéenne de football (FGF), un premier stage de formation d’arbitres s’est tenu du 15 au 19 avril 2025. Une initiative qui met en lumière le retard criant du pays dans ce sport émergent, aggravé par un manque flagrant d’infrastructures adaptées.

Ce stage, initié par la FGF et encadré par l’expert international Lakhdar Ben Chaban, visait à combler les carences accablantes de l’arbitrage guinéen. Il s’inscrit également dans la dynamique de mise en place du premier championnat national de Beach Soccer en Guinée.

« Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous soyons absents dans la quasi-totalité des compétitions africaines et internationales », a constaté avec amertume Ibrahima Blasco Barry, secrétaire général de la FGF. Évoquant la situation préoccupante du corps arbitral, il ajoute : « Nous n’avons pas d’arbitres talentueux, nous n’avons pas d’arbitres professionnels… Ce n’est pas normal. »

Un constat amer dans un pays pourtant bordé par l’océan Atlantique, mais qui reste spectateur des performances de ses voisins. Le Sénégal, par exemple, est aujourd’hui une référence continentale, tandis que la Guinée peine à inscrire son nom sur la scène internationale.

« Nous avons du sable, nous avons des côtes. Mais cette discipline a été laissée pour compte », déplore encore Blasco Barry.

Le stage, mêlant théorie et pratique, a permis à quinze stagiaires de se familiariser avec les exigences du Beach Soccer. Une avancée encourageante, mais insuffisante sans perspectives concrètes. Comme l’a rappelé Lakhdar Ben Chaban : « les arbitres ne deviennent pas bons avec un simple stage. Il faut pratiquer. Sans championnat, il n’y aura pas de progrès. »

Malgré les limites de cette première expérience, les participants gardent espoir. « On est heureux parce que c’est une première. Mais on a tout appris en bénévoles, sans vraie formation. Il faut aller plus loin », plaide Dani Nestor Leno, l’un des jeunes arbitres formés.

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