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Arrivé cet après-midi à Conakry, c’est la deuxième fois que le président rwandais foule le sol guinéen en l’espace de près de 13 mois, sous l’ère du Général Mamadi Doumbouya. Officiellement, la présidence de la République parle d’une visite d’amitié. La visite d’un chef d’État à un autre dans le cadre des relations bilatérales n’est pas une mauvaise chose en soi, estime le président de l’Union Démocratique pour le Renouveau et le Progrès (UDRP).
Toutefois, Dr Édouard Zotomou Kpoghomou a des inquiétudes sur la fréquence du président rwandais en Guinée et les opportunités qui sous-tendent ces différentes visites.
« Ce qui inquiète, c’est la fréquence avec laquelle la visite de monsieur Paul Kagamé est en train de se dérouler en Guinée. Je veux bien croire que c’est dans le cadre de pouvoir renforcer ces relations bilatérales. Mais au-delà, il faut avoir des inquiétudes sur le fait que M. Kagamé semble être une certaine référence en ce qui concerne la gestion de la transition en Guinée », croit savoir le président de l’UDRP.
Ce vice-président de l’Alliance Nationale pour l’Alternance et la Démocratie (ANAD), est catégorique. Les autorités guinéennes ne doivent pas prendre le président rwandais comme une référence par rapport à la gestion de la transition. Paul Kagamé n’est pas un bon exemple en la matière dit-il.
« N’oublions pas que monsieur Paul Kagamé va bientôt briguer un quatrième mandat au Rwanda. Paul Kagamé est arrivé au pouvoir à la suite d’un coup d’État. C’est par la suite qu’il a organisé des élections et ça fait le quatrième mandat auquel il va être candidat. Donc l’inquiétude est que cela ne serve d’exemple en Guinée ici. Si c’est une référence, ça peut être une mauvaise référence pour nous et c’est ça l’inquiétude », a insisté l’acteur politique.
Sékou Diatéya Camara