Me Hamidou Barry : « les événements du 28 septembre 2009 sont les conséquences directes de ce qui s’est passé depuis 1958 »

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C’est Me Hamidou qui a ouvert le bal des plaidoiries devant les juges du tribunal criminel délocalisé de Dixinn dans le cadre des massacres du stade de Conakry, en septembre 2009.

Cet avocat de la partie civile a focalisé sa communication sur l’impunité garantie, en matière de meurtres, aux forces de défense et de sécurité en Guinée.

Il s’appuie sur les tragiques événements de janvier et février 2007, lors desquelles plusieurs élèves avaient été tués Conakry.

Dans cette plaidoiries, Me Hamidou a tenu a rappeler que les évènements du 28 septembre 2009, sont les conséquences du refus des autorités de juger les malheureux événement de janvier et février 2007.

« Il y a eu 28 septembre parce qu’on n’a pas jugé les bérets rouges de Lansana Conté qui ont fusillé à bout portant les bacheliers en 2007. On a ouvert le dossier à l’OGDH, mais on n’a pas pu avancer. Les gens avaient peur. Donc les événements du 28 septembre 2009 sont les conséquences directes de ce qui s’est passé depuis 1958 », a-t-il déploré d’entrée.

Il relève que depuis l’indépendance, l’État a toujours orienté ses moyens dans la tuerie de la population civile. Pour lui, cela dénote de la défaillance de l’État et l’échec dans les systèmes de gouvernance.

« Ce sont des agents de l’État, les moyens de l’État qu’on a utilisé pour tuer la population civile, parce qu’on entre dans chaque famille on fauche une fille de 16 ans. Sinon, on aurait arrêté tout de suite. Ce sont les pauvres qui souffrent. L’État doit arrêter cela », a lâché l’avocat.

En insistant sur la gravité des faits poursuivis, Me Hamidou Barry a demandé au tribunal d’accéder à la requalification des faits en crime contre l’humanité.

À suivre !

Alhassane Fofana

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