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En guise de protestation contre la fermeture des médias, l’arrestation des activistes, la vie chère, ainsi que le non-respect du chronogramme de transition, des organisations de la société civile ont appelé à des manifestations à Conakry les 30 et 31 juillet et le 1er août 2024.
Des lettres d’information ont été adressées dans ce sens aux communes de Dixinn, Gbessia, Matoto et Ratoma. En réponse, le gouvernorat de Conakry rappelle que les manifestations sont interdites en Guinée par les autorités de la transition.
“Au regard des mesures administratives et sécuritaires prises par le Comité National de Rassemblement pour le Développement (CNRD), interdisant les manifestations politiques sur les voies publiques en République de Guinée, la Gouverneure de la Ville de Conakry informe la paisible population de Conakry que ces différentes dispositions d’interdiction restent et demeurent en vigueur, et ce, en raison de l’existence de risques de troubles graves à l’ordre public”, précise le communiqué publié à cet effet.
Le Parquet Général brandit des menaces
Pour sa part, le Procureur Général près la Cour d’appel de Conakry a prévenu que « les différents parquets d’instance territorialement compétents engageront sans délai des poursuites pénales à l’encontre des organisateurs de ces manifestations en cas de non-respect de cette interdiction, et ce, conformément à l’article 41 et suivants du code de procédure pénale”, a indiqué le procureur général Fallou Doumbouya.
L’article Manifestations à Conakry : le gouvernorat et le Parquet Général mettent en garde les organisateurs est apparu en premier sur Guinee360 - Actualité en Guinée, Politique, Économie, Sport.