Manif à SAM-GBM : les journalistes réclament leur dû à Antonio Souaré

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« Donnez-nous notre argent », « Notre patience a des limites », c’est entre autres les slogans scandés par le collectif des journalistes de CIS Médias dans la réclamation des arriérés de salaires hier mardi 20 août 2024.

Cette fois-ci, ces journalistes étaient devant l’hôtel d’Antonio Souaré, siège du groupe SAM-GBM, à Kaloum, comme pour dire que les négociations ont été vaines.

Après des mois d’accalmie, Pierre Fatewa Diawara, motive cet agissement : « nous sommes venus ici pour leur dire qu’ils nous ont fait signer un protocole et que la moindre chose c’est de respecter le protocole qu’ils nous ont imposé et qu’on a dû accepter. Non seulement le protocole n’est pas respecté, mais il n’y a aucun interlocuteur, silence total, mépris total. On ne peut pas continuer comme ça, on est des Guinéens, on a des droits. On a patienté pour accepter la situation, mais à un moment donné, la situation est en train de s’améliorer mais il est regrettable de constater que des gens prennent des engagements mais qu’ils ne sont pas à même de respecter. C’est notre argent, on ne va pas se laisser faire. On est venu aujourd’hui, la semaine prochaine on reviendra et on ne se fatiguera pas jusqu’à ce qu’on gagne la totalité de notre argent », a expliqué le porte-parole du collectif. Et d’ajouter: « On a toujours privilégié le dialogue parce qu’on a estimé qu’on est en famille. S’ils avaient accepté de régler l’affaire à l’amiable, on n’en serait pas là. »

Déterminé, Paul Fatawa Diawara, au nom des grévistes, a déclaré: « C’est possible qu’on aille jusqu’à la justice pour réclamer notre argent ».

Mayi Cissé 

 

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