Mamou : vingt acteurs renforcent leurs compétences pour mieux accompagner les survivantes de VBG

il y a 3 heures 14
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Dans le cadre du projet REAGIR-SSR/VBG, un atelier de renforcement des capacités s’est tenu du 10 au 11 septembre à Mamou. Vingt acteurs impliqués dans la prise en charge psychosociale des survivantes de violences basées sur le genre (VBG) ont bénéficié de deux jours de formation axés sur la fourniture de soins de qualité, adaptés aux besoins des victimes.

Selon Fatoumata Morgan, cheffe du projet, cette session visait plusieurs objectifs :

  • renforcer la compréhension des principes de l’approche centrée sur les survivantes, respectueuse de leurs choix et de leur dignité ;
  • améliorer la qualité et la cohérence des accompagnements psychosociaux ;
  • développer la capacité des acteurs à identifier les besoins spécifiques des survivantes et les orienter vers les services spécialisés ;
  • favoriser la coordination intersectorielle entre services médicaux, juridiques et sociaux.

Les participants ont revisité des notions clés telles que le genre et les VBG, les principes fondamentaux de la prise en charge psychosociale, la gestion de cas, ainsi que les aspects psychologiques liés au suivi des victimes.

Pour Monsieur Sodéa, représentant d’Enabel, cette formation s’inscrit dans une dynamique de durabilité :

« Enabel est présent dans la région sur divers enjeux. Cette formation doit permettre d’améliorer la prise en charge des survivantes sur le terrain. Nous espérons qu’au-delà du projet, les acquis seront capitalisés pour garantir la continuité des services. »

À l’issue de la session, les vingt bénéficiaires – venus de Mamou et de Dalaba, issus des services de santé, de la police, de la justice, des centres d’écoute, d’ONG et du Club des jeunes filles leaders de Guinée (CJFLG) – devraient disposer de compétences renforcées pour offrir un accompagnement adapté.

« Ils sont désormais outillés pour appliquer une approche centrée sur les victimes, améliorer la communication entre les acteurs médico-psycho-sociaux et juridiques, et contribuer à l’autonomie et à la dignité des survivantes », s’est félicitée Fatoumata Morgan.

Cette initiative, portée par Terre des Hommes et ses partenaires locaux, répond à un besoin urgent de renforcer la chaîne de prise en charge des survivantes afin de limiter les conséquences psychosociales liées aux VBG.

De son côté, Kadiatou Baïlo Soumano, inspectrice régionale de la promotion féminine, de l’enfance et des personnes vulnérables de Mamou, a invité les partenaires à :

« capitaliser les activités menées et partager les cas traités avec l’inspection régionale afin qu’ils soient intégrés dans les rapports officiels ».

Le projet REAGIR-SSR/VBG est mis en œuvre par Terre des Hommes, le Club des Amis du Monde et le CJFLG, avec l’appui financier de l’agence de coopération belge Enabel. Il est déployé dans les régions de Mamou et de Kindia pour renforcer la prévention et améliorer la réponse face aux violences basées sur le genre.

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