Lutte contre le fléau du Kush : un sursaut salutaire des forces de sécurité guinéennes

Face à l’ampleur des ravages causés par les substances illicites, notamment la prolifération alarmante d’une nouvelle drogue communément appelée Kush, les services de sécurité guinéens police et gendarmerie ont engagé depuis quelques jours une riposte d’envergure, ciblée et méthodique.

Ces opérations menées dans les zones à forte vulnérabilité, notamment les débarcadères et certains quartiers à forte densité criminogène de Conakry, ont permis la saisie de quantités importantes de stupéfiants, d’armes blanches, ainsi que l’interpellation d’au moins 200 individus à ce jour, présumés impliqués dans ces réseaux de délinquance.

Cette action musclée, à la fois préventive et répressive, mérite d’être saluée avec la plus grande solennité. Elle traduit non seulement un sursaut d’autorité face à une menace sanitaire et sociale grave, mais marque également une avancée significative dans la politique de sécurisation des espaces urbains et de protection de la jeunesse guinéenne.

Le Kush, véritable poison des temps modernes, détruit des vies, fauche des destins et alimente des formes insidieuses de criminalité. L’engagement déterminé des forces de sécurité dans cette lutte participe ainsi à la préservation de la santé publique, au rétablissement de l’ordre social et à la sauvegarde des fondements même de la nation.

Dans un contexte où l’avenir du pays repose sur une jeunesse saine, éduquée et encadrée, cette initiative salvatrice des forces de sécurité constitue une lueur d’espoir. Elle envoie un message clair : l’État ne restera pas spectateur face à la décadence morale orchestrée par les marchands de mort.

Ce combat est celui de tous, et chaque citoyen est appelé à y prendre part

Par Abdoulaye SANKARA,Journaliste

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