Lola: la station scientifique des monts Nimba déploie des efforts dans la conservation des échantillons végétal et animal

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Les herbiers des Monts Nimba peuvent servir à la découverte ou à la confirmation de l’identité d’une plante ou à juger de son importance pour la science. Il est l’endroit où les conceptions des spécialistes ayant étudié les spécimens par le passé sont documentées, et enfin il fournit des données de localité pour la planification des sorties sur le terrain.
La station scientifique des Monts Nimba possède un herbier riche en échantillons végétaux et insectes âgés de plus de 80 ans. C’est un lien entre les chercheurs français les plus anciens et la nouvelle génération, qui doit être maintenu pour le bien-être du pays et la préservation de ce patrimoine mondial de l’humanité qui n’a pas encore fini de  dévoiler ses mystères.

Selon notre interlocuteur Ouo-Ouo Traoré, secrétaire scientifique de la station scientifique des monts Nimba de Ziela « l’herbier, ce sont des échantillons des espèces végétales, animales que les gens trouvent dans les recherches. C’est la récolte des échantillons végétaux pour des partenaires spécifiques. On sèche les matières spécifiques et on conserve. Donc, pour celui qui n’a pas le temps d’aller voir en brousse, il peut voir la diversité à travers les échantillons »,  a-t-il dit.

Parlant de la conservation, il note qu' »en matière d’herbiers dans le monde, il y a une innovation qui est là. Beaucoup d’instituts ne conservent plus les herbes et les espèces faunistiques sèches dans les tiroirs. Tôt ou tard, ça va se dégrader : aujourd’hui, on passe à la numérisation. Avec les bascars, c’est une machine qui permet de scanner ces feuilles séchées avec toutes les informations. Là, ça y est dans le système informatique, quel que soit le nombre d’années, 100 ou 200 ans. Toutes les plantes qu’on trouve ici les dates sont mentionnées avec le nom scientifique de  la plante. Dans cet herbier,  il y a des plantes qui ont été séchées en 1940″, a-t-il dit.

 Selon lui « ce système par lequel notre herbier a été constitué, c’est un peu archaïque. C’est gardé purement dans les tiroirs. Quand vous allez voir aujourd’hui, il y en a beaucoup qui sont dans un état de délabrement. Il y a certains qu’on arrive à bien reconnaître maintenant. C’est depuis très longtemps que ces espèces ont été inventoriées.La recherche s’est basée sur la végétation, même si les insectes aussi sont là. Nous sommes en train de chercher des moyens pour migrer vers le numérique. S’il y a des moyens, on peut bien faire plus. Cet herbier, c’est la recherche de plus de 80 ans qui sont là », a-t-il indiqué.

Parlant, monsieur Ouo-Ouo Traoré fait mention « du manque de documents à la station scientifique. Il y a eu assez de recherches botaniques, mais avant, le siège de IFAN, institut fondamental d’Afrique noire, était à Dakar. Beaucoup d’entre nous sont restés. Tout l’intérêt de faire sécher les plantes dans un herbier est de les préserver. Ainsi traitées, elles peuvent durer des années. Et cela fait un joli souvenir que l’on peut conserver pour la génération future », a-t-il dit.
Il faut retenir que l’herbier de la station scientifique est un véritable trésor, dont il existe des plantes endémiques médicinales. Des plantes qui peuvent traiter plusieurs maladies.
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