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Alors que 2025 est annoncé comme une année électorale, l’avenir de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée est mis en jeu par une décision de justice suspendant les congrès annoncés par les deux camps rivaux.
Interrogé à propos de cette décision de suspension, Lamarana Petty Diallo, président du CERAG-UFDG, a d’abord estimé que celle-ci est une bouée de sauvetage. Il a par ailleurs souligné que depuis de longues années, le bureau exécutif n’a pas joué son rôle.
« Ceci est le résultat de la sourde oreille dont ont fait preuve certains membres qui n’ont pas voulu écouter notre appel au dialogue. Nous accueillons favorablement cette décision, elle est censée éveiller la conscience de ceux-là qui doutaient et qui se disaient qu’est-ce qu’on va faire. C’est une bouée de sauvetage pour que tout le monde puisse se rencontrer et voir ce qu’il faut faire pour ce parti. Si on observe l’évolution on se demande si certains acteurs n’ont pas œuvré pour qu’on en arrive là, si le but n’est pas la suspension du parti ou sa dissolution parce qu’ils ont décidé de satisfaire aux observations du ministère de l’administration du territoire, ils ont fermé leur oreille à l’appel, à la concertation. Nous saluons cette décision parce qu’elle demande à ce qu’on aille au fond. Nous interpellons les uns et les autres pour savoir que l’UFDG ce n’est pas une personne, c’est un parti politique. C’est une entité qui défend une ligne politique. Il faut que les gens prennent conscience (…). Le conseil politique doit exécuter une décision politique. C’est au bureau exécutif de prendre conscience et il doit jouer son rôle. Depuis 2015, il n’a pas joué son rôle », a-t-il tenu à préciser.
La décision dudit tribunal fait suite à l’annonce du congrès du CERAG-UFDG les 12 et 13 avril 2025, alors que l’UFDG devait tenir un autre, une semaine après.
Saidou Barry