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Toutes ces questions peuvent se poser à la vue de cette autre image que nous a fournie M. Sory Camara, chargé d’études à l’AGUISER. Voir des femmes assises dans la malle arrière de cette voiture, comme si elles étaient des colis. Et surtout, on ne voit que leurs pagnes et leurs pieds nus. Elles sont assises sur des coussins de fortune. Le coffre est rabattu aux deux tiers sur elles, comme si elles étaient prises dans une souricière qu’on dispose pour attraper des proies. Ainsi enfermées, on se demande bien, ce qui leur arrive. Sont-elles là, de leur plein gré ? Ne sont-elles pas sous une quelconque contrainte ? Pourquoi s’embarquer de la sorte, dans le coffre d’un véhicule ? Serait-ce pour pallier un manque absolu de moyens de transport ou pour répondre à une impérieuse urgence ? Et, en cas d’accident, que va-t-il leur arriver?
Rien de tout ce que l’on pourrait donner comme réponse à ces interrogations ne va nous satisfaire pleinement. Notre pays n’est pas en manque de moyens de déplacement, au point que nous en arrivions à utiliser de tels expédients, pour assurer notre mobilité. Surtout, quand il s’agit de la gent féminine qui regroupe nos sœurs, nos épouses, nos mères, etc. Cette position que nous voyons là, ne nous enchante point, non plus, ne nous honore guère. Le chauffeur de cette voiture est aussi coupable que les actrices de cette incommodité. L’acte que cette image nous renvoie, est, à la fois, incongru et porteur d’insécurité. C’est un comportement à bannir, sans hésiter, où qu’il se produit !