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Si les Mosquées et les Églises pouvaient apporter le développement à un pays, à un continent, sans travailler, le berceau de l’humanité qu’est l’Afrique serait parmi les continents champions en matière de développement. Elle serait de très loin devant l’Europe, les États-Unis et autres, car ces lieux de culte y poussent, à longueur de journée, comme des champignons.
Le développement d’un pays, d’un continent ne s’obtient exclusivement que dans le travail et non dans les prières, contrairement à ce que certains pensent. Évidemment, Dieu le Tout Puissant est tellement juste dans toutes ses voies et œuvres qu’il ne récompense que l’effort, le travail.
L’Afrique a perdu trop de temps, nous devons nous mettre au travail et ne plus être divertis par quoi que ce soit, car dit-on en Dioula : « Si nous nous couchons, nous sommes morts ». L’Afrique a assez dormi et les conséquences sont incommensurables : une paupérisation grandissante surtout dans le monde rural, un environnement totalement délabré, des conflits armés presque partout, un chômage galopant, des stratégies de développement copiées de l’occident.
L’Afrique doit aujourd’hui, sans pour autant cultiver un repli autarcique, se tourner vers un développement endogène basé sur ses propres valeurs. Un proverbe africain ne dit-il pas que : « Dormir sur la natte des autres, c’est comme si l’on dormait par terre. »
L’Afrique ne doit point compter sur les prières pour espérer sortir de l’ornière un jour ; elle doit plutôt travailler dur comme l’ont fait les pays, les continents qui ont pu atteindre le développement escompté.
D’ailleurs, le berceau de ces religions monothéistes et spiritualistes (bouddhiste et indouisme) qu’est l’Asie, est aujourd’hui entrain de reconquérir, par le travail, sa place dans le concert des nations si bien que désormais le centre de gravité des prises de décisions change ! Un nouvel ordre international de l’éconnomie se dessine.
Bref, la paresse, la mendicité et le fatalisme ne sauraient apporter le développement à un pays, à un continent.
Sayon MARA, Juriste
L’article La conception africaine de la religion encourage la paresse, la mendicité et le fatalisme [Par Sayon Mara] est apparu en premier sur Mediaguinee.com.