L’œil de Guinéenews: les mauvais découpages de panneaux d’affichage laissent apparaître des bouts de métal, dangereux pour les piétons

il y a 2 jours 97
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Nous savons tous qu’en ville, les trottoirs sont réservés pour la circulation des piétons. C’est là, au milieu du flot incessant de véhicules, qu’ils sont en sécurité.

Mais, que remarquons-nous ? Sur bien des trottoirs, des bouts de fer rigides et tranchants, surplombent le béton ou les dalles. Ils sont presque invisibles, ne sont nullement signalés, protégés ou enrobés de béton. Ce qui veut dire qu’ils constituent un réel danger, pour les piétons. Surtout, pour ceux qui ne portent pas de chaussures fermées. Ils s’exposent à de graves blessures quand, par mégarde, il leur arrive de buter contre ces bouts de fer. Pire encore, lorsque c’est un enfant qui tombe dessus, à plat ventre. Ce qui n’est pas à exclure, quand on sait qu’ils sont nombreux à se retrouver sur le trottoir, pour jouer au ballon ou courir. Cette réalité est observable, ici et là, à travers la ville. Elle doit nous interpeller tous, surtout les pouvoirs publics.

 

En effet, une telle pratique est à interdire et à régenter. Elle est l’œuvre des annonceurs qui doivent déplanter les panneaux d’affichage ou de publicité. Ils s’abstiennent de le faire comme il faut, en les arrachant totalement ou, tout au moins, en les coupant, à ras de terre. Ils se contentent juste, de les couper au-dessus du sol, sans avoir à trop se pencher ou à s’asseoir.

Revenons sur notre sujet, pour dire que la ville est le lieu où autos, motos et cycles, de tous genres, se retrouvent par milliers et plus et roulent sans arrêt, à toute heure, du jour et de la nuit. Ne dit-on pas, d’ailleurs, que c’est l’une des caractéristiques que les villes et mégapoles du monde entier, ont en commun ?

Notre pays ne fait pas exception à cette règle. Cela se vérifie aisément, dans nos centres urbains et particulièrement à Conakry. Nos autorités en sont bien conscientes, qui aménagent progressivement les trottoirs, pour assurer la sécurité des piétons. Ceux-ci sont d’ailleurs, considérés, en termes de sécurité routière, comme les usagers, les plus vulnérables. Il faut donc les protéger. C’est ainsi que, dans ce sens, des efforts louables et à encourager, sont consentis par les autorités.

Parmi eux, on peut citer, les importants travaux d’aménagement du réseau routier, par l’AGEROUTE, la construction des passerelles pour la traversée des piétions, par le FER et la couverture du pays en signalisation verticale, horizontale et lumineuse, par l’AGUISER. Ces différentes réalisations, sous l’ère du CNRD, sont venues s’ajouter aux dispositifs sécuritaires habituels.

Ils contribuant à assurer la protection de tous ceux qui choisissent la marche, quand ils sont en ville.

Justement, cette option est fortement recommandée par les scientifiques qui conseillent la marche, à toute la population. C’est un moyen utile pour préserver la santé, disent-ils. En même temps, ils déconseillent la sédentarité, qui est source de maladies.

Dommage, que tout le monde ne le comprenne pas encore.

Pour bien de citoyens, emprunter le trottoir signifie, être démuni, parce que manquant de moyens, pour emprunter une auto ou une moto. Ce qui les conduit, quelque fois, à émettre des moqueries, à l’encontre de ceux qu’ils voient marcher sur le trottoir.

Mais, qui peut dire que la voiture ou la moto qu’il emprunte, va le transporter, jusque dans son salon ou sa chambre ? Personne !

Nous n’habitons pas dans nos véhicules, fussent-ils, les plus rutilants qui puissent exister. En plus, il n’ y a pas de roulottes ou de caravanes chez nous, pour qu’on puisse le penser, un seul instant.

Nous laissons nos moyens de locomotion dans la rue, dans la cour ou devant notre porte, pour accéder à notre maison. Et, dès cet instant, même s’il n’y a que quelques pas à faire, pour accéder à notre demeure, nous redevenons des piétons. Gardons cela, toujours à l’esprit !

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