L’accès au site Guineematin.com rétabli : « s’il y a d’autres qui veulent agresser la presse, le SPPG sera toujours là » (Pendessa)

il y a 11 mois 291
PLACEZ VOS PRODUITS ICI

CONTACTEZ [email protected]

Le quotidien en ligne Guineematin.com a finalement été débloqué, samedi 4 novembre dernier. Par conséquent, le syndicat de la pression professionnelle de Guinée SPPG décide de surseoir à la manifestation qu’elle avait projetée, dénommée »Assaut de la dignité acte 2 ».

C’est le secrétaire général du syndicat qui l’a annoncé, ce lundi, à la faveur d’un point de presse, tenu à la maison commune des journalistes, en présence de l’administrateur général du Site Guineematin.com.

« Dans toutes nos communications on disait qu’il suffit de libérer Guinéematin.com, vous n’avez plus besoin de nous rencontrer ou de nous appeler. Nous, on va certainement stopper la dynamique, donc pour être en cohérence avec nos déclarations nous avons tenu une réunion et il a été décidé de suspendre nos actions de protestations. Ce qui fait que l’acte 2 de l’assaut de la dignité n’a pas eu lieu. La polémique est derrière nous. Peut-être que d’autres combats nous attendent parce qu’il faut s’attendre à tout », a tenu à préciser Sékou Jamal Pendessa.

Toutefois, il a laissé entendre que le SPPG est vent debout contre toute forme de restriction de la presse en Guinée. Il ajoute que la liberté de la presse est non négociable.

« S’il y a d’autres qui se préparent à agresser la presse, le SPPG sera toujours là avec ces organisations affiliées et associations partenaires », a-t-il prévenu.

Poursuivant, le syndicaliste a remercié ses confrères journalistes pour la marque de solidarité dont ils ont fait montre durant le combat contre la restriction du médium.

Visiblement satisfait, le patron du site d’information Guineematin.com, a remercié le syndicat pour son implication pour le déblocage de son organe. Nouhou Baldé a aussi remercie ceux qui, dans l’anonymat, ont œuvré pour la levée de la restriction du site.

« Beaucoup de sacrifices ont été consentis. Mais ce qui est indéniable, c’est qu’on a vu le syndicat dans la rue au-delà des déclarations, se faire maltraiter, interpeller, blesser, attaquer mais le syndicat a tenu », a-t-il témoigné.

Cependant, Nouhou Baldé n’exclut d’engager des poursuites contre ceux qui ont restreint l’accès à son site d’informations.

Alhassane Fofana

Lire l'article en entier