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Les enseignants contractuels recalés lors du dernier concours ont organisé, ce lundi, un sit-in devant l’Institut national de recherche et d’action pédagogique (INRAP) à Conakry. Leur objectif : réclamer leur intégration à la fonction publique.
La manifestation a provoqué un blocage de la route pendant près d’une heure, empêchant le ministre de l’Enseignement préuniversitaire et de l’Alphabétisation (MEPU-A), Jean Paul Cédy, de circuler.
Réagissant à cet incident, Kadiatou Bah, secrétaire générale du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG), a condamné ce comportement qu’elle juge « inapproprié ».
« Ce que les contractuels ont fait hier n’est pas normal. Ils ne devaient pas empêcher le ministre de sortir, surtout qu’il se rendait sur les lieux du décès d’un enseignant », a-t-elle déclaré dans un entretien accordé à notre rédaction.
La syndicaliste a tenu à rappeler le rôle institutionnel du MEPU-A dans la gestion du personnel enseignant :
« Ce n’est pas le MEPU-A qui recrute. Le ministère se contente d’exprimer les besoins en enseignants. C’est ensuite au gouvernement de répondre à ces besoins en procédant aux recrutements nécessaires. »
Elle a également invité les enseignants contractuels à privilégier la voie du dialogue social plutôt que la confrontation :
« Si j’avais su qu’ils prévoyaient de bloquer la route au ministre après leur passage au siège du SLECG, je leur aurais dit la vérité. Dans un pays démocratique, la force n’arrange rien. Tout doit se construire à travers le dialogue. S’ils souhaitent que nous continuions à les soutenir, qu’ils privilégient la concertation. C’est le seul moyen d’obtenir gain de cause. »
L’article Kadiatou Bah aux contractuels : “Sans dialogue, il n’y aura plus de soutien” est apparu en premier sur Guinee360 - Actualité en Guinée, Politique, Économie, Sport.