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Réunis en séance plénière ce mercredi 13 août 2025 au Palais du peuple, les conseillers nationaux du Conseil national de la transition (CNT) ont examiné et adopté à l’unanimité plusieurs textes majeurs de coopération internationale, dont l’accord de financement portant sur la modernisation du carrefour stratégique d’Enco 5, signé le 25 avril 2025. Ce projet bénéficie d’un financement de plus de 12 millions de dollars du Fonds koweïtien.
Dans son rapport, le président de la commission du Plan, des Affaires financières et du Contrôle budgétaire a précisé que toutes les questions ont été largement discutées, notamment autour du plan de décaissement, du plan de gestion environnementale, des dispositions prises pour la mise en place de l’unité de coordination du projet, de l’élaboration du plan de passation des marchés, du niveau d’actualisation des études APS et APD, de la date précise de signature de la convention, du taux de concessionnalité du prêt, de la disponibilité du plan de l’ouvrage et de ses dimensions exactes.
Les échanges ont également porté sur la différence relevée entre le montant de la composante 2 dans l’exposé des motifs et celui indiqué dans la convention, le coût de la construction de l’échangeur de Bambéto et son lien avec le projet d’Enco 5, la prévision d’aménagement des voies d’accès, l’ouverture d’une voie reliant Enco 5 à Lambanyi, le délai d’exécution des travaux, l’indemnisation des riverains, la possibilité d’obtenir une maquette provisoire du projet, l’état d’avancement des études de la deuxième phase, le niveau de mobilisation de la contrepartie guinéenne, l’étude technique détaillée, les déviations prévues pour permettre la circulation pendant les travaux et les mesures pour le respect du cadre environnemental.
À l’issue de ces échanges jugés “féconds” et des réponses fournies par les cadres des ministères concernés, le CNT a formulé dix recommandations pour le projet de construction de l’échangeur d’Enco 5 :
Prévoir des espaces de stationnement pour les transports en commun (taxis, bus, motos, etc.) dans l’aménagement global de l’échangeur, libérer intégralement les emprises avant le démarrage des travaux afin d’éviter retards et litiges, impliquer le ministère des Transports, à travers la direction de l’AOTUC, pour organiser et réaménager la circulation avant, pendant et après les travaux, associer l’AGUISER dès la phase d’étude jusqu’à la réception des travaux pour garantir la conformité technique et le contrôle qualité, renforcer la coordination interministérielle, notamment avec les ministères chargés de l’Urbanisme, de l’Environnement, de l’Énergie et de la Sécurité routière, afin d’assurer l’harmonisation des interventions, promouvoir le contenu local en privilégiant, lorsque possible, les entreprises, matériaux et main-d’œuvre nationaux, inscrire dans le contrat une garantie minimum obligatoire couvrant la qualité des ouvrages et les éventuels défauts sur une période définie, conformément aux bonnes pratiques internationales, élaborer un plan de gestion environnementale et sociale intégrant la protection des riverains, la limitation des nuisances et la restauration des sites après travaux, mettre en place un plan de circulation provisoire avec signalisation adaptée et dispositifs de sécurité pendant toute la durée du chantier et prendre en compte l’accessibilité universelle dans la conception (passages piétons, rampes pour personnes à mobilité réduite, dispositifs pour cyclistes).
Selon les autorités, l’accord de prêt relatif au projet de construction de l’échangeur d’Enco 5 vise à “améliorer la mobilité urbaine, sécuriser les déplacements et stimuler l’économie nationale”.
L’article Infrastructures routières : l’échangeur d’Enco 5 obtient son accord de financement est apparu en premier sur Guinee360 - Actualité en Guinée, Politique, Économie, Sport.