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Ce jeudi 13 juin, la Direction Générale de l’Office de Protection du Genre, de l’Enfance et des Mœurs (OPROGEM) a procédé à la présentation d’un individu accusé de viol et de séquestration sur une femme. C’est la Directrice Générale de l’OPROGEM, Commissaire Marie Gomez, qui a effectué la présentation, au siège de l’institution à Mafanco, dans la commune de Matam.
Dans sa présentation, la DG de l’OPROGEM, Commissaire Marie Gomez, a rappelé qu’il s’agit d’un cas de viol, de séquestration, de tentative de meurtre et d’administration de substances nuisibles dans la partie génitale de la victime. « C’est le 22 novembre 2023 que notre représentant du Commissariat Central de Dixinn a conduit et mis à notre disposition une dame victime de viol, de séquestration, de tentative de meurtre et d’administration de substances nuisibles dans sa partie génitale« , a-t-elle expliqué.
Poursuivant, elle a indiqué que l’acte s’est déroulé à Fofomerè, un quartier situé dans la commune de Dubréka.
« Dès que nous avons reçu cette dame, nous avons été obligés de contacter le ministère de la Promotion Féminine, de l’Enfance et des Personnes Vulnérables, à travers l’inspectrice régionale qui a contacté l’hôpital Jean-Paul II pour la prise en charge de la victime. Pendant son hospitalisation, ses bourreaux ont tenté de l’exterminer. Mais grâce à la vigilance du personnel soignant et du directeur de l’hôpital Jean-Paul II, elle a été non seulement sauvée, mais aussi sa sécurité a été renforcée« , a-t-elle fait savoir.
Et de poursuivre : « Vu le caractère criminel de l’acte, nous avons travaillé en synergie avec la DGRI (Direction Générale des Renseignements Intérieurs) ainsi que la Direction Centrale de la Sécurité Publique (DCSP) pour les enquêtes. Lorsque la victime s’est rétablie un peu, elle nous a montré l’endroit où elle a subi ce sévices corporels dégradants. »
Dans la même logique, elle a déclaré qu’ils ont pu interpeller ce jour-là trois personnes. « Ces trois personnes ont été déférées au Tribunal de Première Instance (TPI) de Dubréka à la date du 19 décembre 2023. Le 27 mai 2024, nous avons pu mettre la main sur le présumé auteur, qui répond au nom de Mamadou Alpha Baldé, âgé de 40 ans« , a-t-elle souligné.
Plus loin, Commissaire Marie Gomez a affirmé qu’il s’est passé pour un religieux pour commettre ces infractions, avant d’inviter les citoyens à la vigilance.
Interrogé, Mamadou Alpha Baldé a nié en bloc les accusations portées contre lui. « J’ai connu cette dame à la grande Mosquée Fayçal de Conakry. Depuis, rien ne s’est passé entre nous. Elle a promis de me mettre dans les problèmes« , s’est-il défendu.