Hajjgate en Guinée : une enquête ouverte contre le cerveau présumé du scandale

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Le rêve de La Mecque s’est transformé en cauchemar pour plus de 400 pèlerins guinéens. Au cœur de cette affaire, Hadja Fanta Domani Konaté, désormais mise en examen dans une vaste affaire d’escroquerie présumée. Son dossier a officiellement été transféré ce jeudi 5 juin 2025 au cabinet d’instruction du Tribunal de première instance de Mafanco. (Image d’archives)

Accusée d’avoir perçu d’importantes sommes auprès de centaines de fidèles pour le Hadj 2025 sans leur garantir le voyage, Hadja Fanta a déjà été entendue à plusieurs reprises, selon son avocat, Me Salifou Béavogui.
« Elle a été suffisamment interrogée par la Direction centrale de la police judiciaire, puis présentée au parquet. Le doyen des juges d’instruction l’a entendue au fond, conformément à la loi », a-t-il déclaré.
Me Béavogui assure suivre attentivement l’évolution du dossier tout en veillant au respect strict des droits de sa cliente.

« Nous tenons au respect total de ses garanties : accès au dossier, présomption d’innocence, droits de la défense… »

Mais l’avocat, tout en défendant sa cliente, n’a pu cacher son émotion face à la détresse des victimes.

« Ces hommes et ces femmes venus de tous horizons ont placé leur foi et leurs économies dans ce projet spirituel. Ce qu’ils vivent aujourd’hui est une douleur humaine, profonde. C’est très éprouvant », a-t-il confié avec gravité.

Certaines rumeurs font état d’un lien entre l’accusée et une agence agissant sous le nom d’une personnalité influente du pays. Sur ce point, Me Béavogui appelle à la retenue : « à ce stade, rien ne permet d’affirmer l’existence formelle de cette agence ni l’implication du nom de la mère du président. Ce sont des éléments que seule l’enquête pourra clarifier. Le dossier reste couvert par le secret de l’instruction. »

Hadja Fanta Domani Konaté, en détention depuis près d’une semaine, attend désormais la suite de l’instruction.

« L’audience publique viendra, et nous espérons qu’elle permettra d’établir la vérité dans toute sa clarté », a conclu Me Béavogui.

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