PLACEZ VOS PRODUITS ICI
CONTACTEZ [email protected]
Face aux violations répétitives des textes de loi en vigueur, notamment le Statut Général des fonctionnaires de l’Administration Publique, mais également le non-respect du protocole d’accord tripartite suite au prélèvement des 5% sur le salaire des fonctionnaires sans aucune sensibilisation entre autres, l’intersyndicale de l’éducation a décidé de se faire entendre.
Dans une plateforme revendicative adressée au ministre du travail et de la fonction publique, et qui a été rendue publique à la presse ce jeudi, par la secrétaire générale du SLECG Dame Kadiatou Bah, l’intersyndicale de l’éducation FSPE-SLECG-SNE, exige du gouvernement, ce qui suit :
1- La révision du Statut particulier des personnels de l’Éducation Pré-Universitaire et de l’Enseignement Technique conformément à celui de I’enseignement Supérieur ;
2- Le relèvement de la valeur monétaire du point d’indice et la pension de retraite de 1030 à 2000 ;
3- La révision des primes d’incitation pour tout le personnel enseignant et encadrant ;
4- L’engagement des enseignants contractuels et communautaires à la Fonction Publique ;
5- L’uniformisation de toutes les primes et indemnités citées ci-après et conformément à ceux de l’enseignement supérieur : Prime de préparation, prime de craie, prime de logement, prime d’allocation familiale, prime d’indemnité de zone, prime de documentation, prime d’encadrement pédagogique, prime de fonction.
Ce n’est pas tout, l’intersyndicale de l’éducation demande aussi au gouvernement : le reclassement des enseignants selon la hiérarchie ; l’application des textes règlementaires au niveau de l’enseignement privé, la dépolitisation de l’administration.
« L’intersyndicale de l’éducation, toujours soucieux de la quiétude Sociale et de la paix, invite incessamment le gouvernement à ouvrir un couloir de négociation en vue d’éviter d’éventuelles crises au sein du système éducatif », a prévenu Dame Kadiatou Bah.