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Au lendemain de sa prise de pouvoir, le 5 septembre 2021, le Comité National du Rassemblement pour le Développement (CNRD) a misé sur les infrastructures pour créer un équilibre socioéconomique en Guinée. La junte militaire, dirigée par le général Mamadi Doumbouya, s’est fait le pari d’assurer l’amélioration de la qualité des infrastructures de base afin de stimuler la croissance économique du pays. Cela s’est traduit par le redémarrage de nombreux chantiers à l’échelle du territoire national.
Infrastructures routières : plus de 2 252 Km de route réalisés en trois ans
Pour améliorer la fluidité du trafic routier et faciliter le commerce et les déplacements des citoyens, le CNRD s’est concentré sur la reconstruction des routes nationales, urbaines et interurbaines. À ce jour, plusieurs routes sont en chantier à travers le pays.
En avril 2021, le Président de la transition a relancé les travaux du pont de Kagbélén. Le 18 avril 2023, cet édifice, baptisé du nom du président rwandais Paul Kagame, a été inauguré par l’homme du 5 septembre 2021. Par la suite, les travaux de construction des échangeurs du KM36 ont aussi été relancés. Quelques mois plus tard, le pont sera mis en service, en attendant quelques finitions, avec une opération complète prévue début 2024.
Le 13 juillet 2022, Mamadi Doumbouya, alors colonel, a posé la première pierre de l’échangeur de Bambéto dont les travaux sont aujourd’hui très avancés. Pour un coût de réalisation estimé à 246 millions de dollars US, la construction de ce pont est exécutée par l’entreprise chinoise China Hydro pour une durée de 30 mois. Le 8 février 2024, l’état d’avancement des travaux de cet important ouvrage était de 57%, selon le ministère des Infrastructures et des Travaux publics qui promet la fin des travaux dans 12 mois.
Il convient également de rappeler qu’en janvier 2023, les travaux du pont à péage de Tanènè, long de 126 mètres, ont été lancés par l’ancien Premier ministre Dr Bernard Goumou. Ce pont, destiné à remplacer les quatre ponts métalliques construits en 1957, est financé à hauteur de 269 milliards GNF. Avec une poutre longitudinale en acier, un tablier en béton, deux voies, et une longueur totale des voiries de raccordement de 3 km, les travaux ont progressé à la satisfaction des autorités. En juillet 2024, le ministère des Infrastructures et des Travaux Publics a annoncé l’exécution des travaux à 97%, avec un achèvement prévu au plus tard fin octobre 2024, selon le département de tutelle.
Une véritable course contre la montre a été lancée pour doter le pays d’ouvrages de franchissement modernes. Dans cette dynamique, les travaux de construction de cinq ponts et de leurs voies d’accès sont en cours à Conakry et Coyah. Il s’agit des ponts de Kakimbo, Kiroti, Démoudoula, Kissosso et Kassonya ainsi que leurs routes d’accès dans le grand Conakry. Le coût de réalisation s’élève à 59,99 millions d’euros, pour un délai d’exécution de 30 mois.
« À Kakimbo, un pont de 144 mètres de long avec 2,03 km de routes sera réalisé pour relier les quartiers de Ratoma Centre et Kipé. À Démoudoula, un pont de 144 mètres de long et 1,12 km de routes d’accès permettra de relier les quartiers de Démoudoula et Petit Simbaya. À Kiroti, un pont de 144 mètres de long avec 681 mètres de routes d’accès reliera Kiroti à Lambany. À Kissosso, un pont de 144 mètres avec 1,2 km de routes d’accès reliera Kissosso à Enta Nord. Enfin, à Kassonya, le pont le plus long (environ 192 mètres) avec 7,92 km de routes d’accès permettra de relier Sanoyah, KM36, Kassoyah à Bentourayah Village et Bentourayah Plateau », a annoncé le département en charge des infrastructures et des travaux publics, dont nous ignorons pour le moment l’état d’exécution des travaux.
À l’intérieur du pays, dans une dizaine de villes, les travaux de bitumage des voiries urbaines ont démarré en 2024. Il s’agit de Gaoual (10 km), Macenta (11,2 km), Yomou (11 km), Koubia (9,3 km), Kérouané (11,3 km), Mali (17,1 km), Tougué (15 km), Koundara (8,3 km), Dabola (8,5 km), Kindia (8,5 km) ainsi que Lélouma, dont le kilométrage n’est pas encore disponible.
Pour l’année 2024, un budget annuel de 1700 milliards de francs guinéens a été alloué au ministère des Infrastructures et des Travaux publics.
Les travaux de construction et de modernisation de l’aéroport international Ahmed Sékou Touré de Conakry exécutés à 75% en 2024
Dans ce secteur, le CNRD réalise un véritable exploit. En avril 2023, les travaux d’extension et de modernisation de l’aéroport international Ahmed Sékou Touré, ont été lancés. À l’issue des 20 mois d’exécution, le principal aéroport de la Guinée changera de visage. Les travaux portent notamment sur la construction d’un nouveau terminal passager de 32 000 m², d’un nouveau terminal cargo de 3 600 m², des bureaux administratifs de la SOGEAC, une tour de contrôle, une nouvelle caserne des Sapeurs-pompiers, une nouvelle centrale électrique, un pavillon présidentiel, un bâtiment de la Gendarmerie des Transports Aériens, un complexe hôtelier, ainsi que la rénovation de la piste et des voies de circulation.
Ces travaux seront exécutés en cinq phases, selon le cahier des charges. La première phase concernera les édifices et sera réalisée en six mois pour un coût estimé à 25 millions d’euros. Les quatre autres phases suivront progressivement, pour un coût global d’un peu plus de 270 millions d’euros. Le groupe Albayrak est chargé de l’exécution de ce projet gigantesque. À ce jour, l’aéroport dispose d’un parking automatisé opérationnel, avec trois modes d’accès.
Le 23 août 2024, le Premier ministre Bah Oury a exprimé son enthousiasme pour le projet, soulignant l’importance de cette modernisation pour l’avenir économique du pays. Ces travaux, commencés il y a plus d’une année, sont à 75% d’exécution, et la première phase pourrait être achevée d’ici décembre 2024 selon la SOGEAC.
En parallèle, l’État guinéen a lancé en 2023 les travaux de réhabilitation des aérodromes à Faranah, Kankan, N’Zérékoré et Labé. En juin 2024, l’actuel ministre des Transports, Ousmane Gaoual Diallo, s’est rendu aux aérodromes de Labé et Kankan pour constater l’avancement des travaux. Lors de cette visite, il a été constaté que les travaux étaient à 25%, ce qui indique un retard dans la réalisation du projet.
Construction de logements modernes pour les ministres à la Cité ministérielle de Donka
Au lendemain de leur prise de pouvoir, le CNRD et le gouvernement ont entrepris une ambitieuse action de récupération des domaines spoliés de l’État, avec un accent particulier sur la Cité ministérielle de Donka.
En 2024, cette initiative a pris forme, aboutissant à la construction rapide de logements modernes au sein de la cité, réalisés par le Groupe GUICOPRES.
Aujourd’hui, avec 30 bâtiments entièrement achevés, la Cité de Donka se présente sous un nouveau jour, témoignant du travail acharné de l’administration dirigée par le général de Corps d’Armée Mamadi Doumbouya.